Le projet de Maison de l'ingénieur et de l'architecte, deuxième du nom, vu par le cabinet AEA. La livraison est prévue pour la rentrée 2012.

Le conseil municipal de Strasbourg se penchera lundi sur la vente d'un terrain à l'association Arts et Industries, qui regroupe les diplômés de l'INSA Strasbourg. Située à l'angle de la route du Rhin et de la rue de la Kurvau, la parcelle d'une vingtaine d'ares, évaluée à près d'1,4 million d'euros, accueillera 210 studios pour étudiants d'ici la rentrée 2012.
Prise entre la route du Rhin, la rue de la Kurvau et la rue de Munster, la parcelle qui fera l'objet de toutes les attentions ce lundi en conseil municipal semble bien vide.

« Un accroissementsensible des effectifs de l'INSA d'ici 2015 »
« Ce terrain se trouve en face de la ZAC Danube, à quelques pas du projet d'aménagement de la presqu'île Malraux porté par l'Icade : c'est un vrai bout de ville qui va sortir de terre, d'ici quelques années, sur ce pan des fronts de Neudorf », pointe Philippe Bies, l'adjoint de quartier.

En attendant que logements et bureaux se mettent à pousser, la Ville devrait vendre lundi ce terrain d'une vingtaine d'ares à l'association Arts et Industries, qui regroupe les diplômés de l'INSA Strasbourg.

D'après la délibération, anticipant « un accroissement sensible des effectifs de l'INSA d'ici 2015 », l'association souhaite en effet réaliser 210 studios étudiant.

Cette Maison de l'ingénieur et de l'architecte deuxième du nom viendra compléter la MIA 1, qui abrite 239 studios au 56, boulevard d'Anvers.

Le maître d'ouvrage et la collectivité ont retenu, parmi les six offres présentées dans le cadre d'un concours, l'entreprise Demathieu & Bard (siège de la DREAL à Cronenbourg, Aubette, Grande mosquée) et le cabinet d'architecture AEA (IUFM, réhabilitation du musée historique).

Le projet, qui devrait être livré pour la rentrée 2012, représente une surface hors oeuvre nette de 6 251 m² répartie sur un rez-de-chaussée et cinq niveaux.

L'ensemble comprendra aussi un espace tertiaire d'environ 200 m2
L'ensemble comprendra notamment, outre les logements, un « espace tertiaire divisible d'environ 200 m² implanté le long de la route du Rhin » précise encore le texte soumis à l'approbation des élus.

Le bâtiment, qui sera aux normes basses consommation en matière énergétique, se situe sur une parcelle évaluée par France Domaines à 1 485 000 EUR.

« Compte tenu de l'intérêt général du projet, de son caractère non lucratif et des opérations de dépollution nécessaires, nous proposons de céder la parcelle à 1 350 000 EUR», précise Philippe Bies.

Le coût de la dépollution, estimé à 250 000 EUR fait l'objet d'une convention de séquestre dans l'acte de vente.

Le conseil municipal a lieu lundi à 15 h, au centre administratif, au 1A, parc de l'Étoile.

Manuel Plantin
http://www.dna.fr/fr/strasbourg/info...-route-du-Rhin

Evaé

Modifié par RIVIERE Baptiste le 9/02/2011 à 10h33 (Consulter l'historique)


Date de l' information (nouveautés) : 24/1/2011

Type d'Évènement : Information (Nouveautés)

Ouverture du nouveau complexe de 9 854 m², comprenant entre autres:

-une salle de musculation de 849 m²
-une salle de cours collectifs de 389 m², une de 127 m² et une de 90 m²
-10 terrains de badminton
-7 terrains de squash avec hauteur sous plafond de 9 m
-une piscine de 16 x 10 m
-une garderie
-un bar restaurant
-une salle de 400 m² à louer

L'investissement est de 10 000 000 €.

Sept « bulles » à urbaniser

Avec ses friches et ses servitudes liées aux activités industrielles et portuaires, le secteur des Deux-Rives, entre môle de la Citadelle et gare de Kehl, fait l’objet d’un schéma directeur de programmation et d’aménagement.

L’élaboration du document d’orientation a été confiée par la CUS et le Port autonome de Strasbourg à un groupement dont le mandataire est l’agence parisienne Reichen et Robert.

Colonne vertébrale

Pour Roland Ries, il convient de sortir de « l’urbanisme de confetti» et d’avoir une vision globale du secteur. Insistant sur le nécessaire équilibre à trouver entre développement urbain et activités portuaires, Alain Jund, l’adjoint chargé de l’urbanisme, met en avant les enjeux de l’affaire : « C’est une nouvelle page de l’histoire de Strasbourg qui s’écrit». Le tramway y est vu comme la « colonne vertébrale» du territoire, l’axe de son développement, le moyen de relier et de valoriser les sept «bulles» à urbaniser, du môle de la Citadelle à la gare de Kehl.

Entre les «bulles» en question est prévue de la forêt, un « corridor écologique et biologique» allant de la Robertsau au Neuhof en passant par le jardin des Deux-Rives.

Tout comme la transformation de la route du Rhin en boulevard urbain, la déviation de la route du Petit-Rhin est une orientation majeure d’un plan de déplacements qui privilégie le tram et les modes «doux», avec des zones 30 ou des zones de rencontre et des parkings situés aux portes des poches à urbaniser. Susceptibles de s’étaler sur une trentaine d’années, les développements urbains visent une mixité des fonctions dont 5 000 logements à implanter sous une ligne parallèle à la rue du Port-du-Rhin et passant au sud de la chaufferie de l’Esplanade,

Dans le quartier du Port-du-Rhin prédomine l’habitat

Sur le môle de la Citadelle sont prévus de l’habitat et des activités liées au fluvial, notamment le siège du Port autonome. Le site «Starlette» est dédié à des logements et à des activités dont, au Sud, un » complexe hospitalier et paramédical». Sur l’îlot de la Coop s’équilibrent toutes les fonctions avec un programme d’espaces culturels et d’activités dans la partie Nord, laquelle fait tampon avec les logements prévus à terme dans la partie plus centrale.

Du côté de la rue du Rhin-Napoléon sont vus des ateliers et des petites industries. Dans le quartier du Port-du-Rhin prédomine l’habitat.

Au bord du fleuve, près du futur pont du tramway, la « coloration programmatique» reste encore à déterminer. Ce serait là le lieu d’une opération transfrontalière d’envergure. Roland Ries y aurait bien vu un opéra. Mais le maire de Strasbourg précise aussitôt qu’il n’y a pas d’argent pour construire un nouveau théâtre. On peut toujours rêver…

J.-J. B.

Cet axe où tout bouge
Entre la place de l’Étoile et le Bruckhof, la route du Rhin est l’axe où tout bouge. Très vite. Neuf grands projets sont lancés qui vont se concrétiser d’ici deux, trois ans et qui verront émerger 1 750 logements (dont 450 pour étudiants). Trois autres projets se rajouteront d’ici 2025.



C’était la Route nationale numéro 4. elle était bordée d’entreprises, puis de friches industrielles. C’est maintenant la route du Rhin et ce sera bientôt un « boulevard urbain » comme les autres, avec moins de circulation, toujours quelques entreprises et équipements publics, mais surtout beaucoup de logements. « C’est l’axe où tout bouge à Strasbourg », selon l’expression d’Alain Jund, adjoint au maire chargé de l’urbanisme.

Vers une « avenue du Rhin »

Mercredi soir au centre administratif, Philippe Bies, adjoint de quartier, et Alain Jund, ont présenté aux Strasbourgeois les projets qui bordent cette voie appelée à jouer en ce XXI e siècle le même rôle que l’avenue des Vosges au XX e.

La route du Rhin - faudra-t-il bientôt dire « l’avenue du Rhin » ?- est en train d’être « requalifiée », c’est-à-dire transformée de route nationale en boulevard.

Les aménagements sont déjà réalisés sur deux tronçons. Deux fois deux voies, une large bande verte au milieu, quatre rangées d’arbres, des trottoirs d’une largeur confortable et des pistes cyclables à double sens de chaque côté.

C’est l’aménagement type qui sera réalisé tout le long de l’avenue quand les différents projets de construction en cours de part et d’autre seront en voie d’achèvement.

Il y en a neuf qui sont déjà engagés. Ils permettront de mettre à disposition du public quelque 1 750 logements, accompagnés de commerces, services et bureaux.

Ce ne sera pas la fin des travaux le long de la route du Rhin : trois autres projets seront lancés sur trois terrains qui sont ou seront bientôt disponibles : rue des Forgerons, rue de Metzeral, sur l’ancien parking relais du tram et sur le site de la Société protectrice des animaux (SPA). Donc, encore de nouveaux logements, etc.

La bataille du bruit

On n’a pas compté dans ces opérations les projets de la presqu’île Malraux (450 logements), ceux qui bordent la place de l’Étoile (170 logements) et l’îlot St Urbain, (en face du cimetière), non encore chiffré.

Retour à la route du Rhin. Les 1 750 logements seront occupés par environ 3 500 à 4 000 habitants. Ces nouveaux Neudorfois auront cependant moins de bruit à supporter que ceux qui habitent aujourd’hui près de la route du Rhin.

Alors qu’en 2010, il passait 8 000 camions chaque jour sur la RN4, il n’en passe plus que 4 000 depuis l’ouverture de la liaison interports Sud en septembre dernier.

Cette situation va encore s’améliorer lorsque le transit des poids lourds sera interdit, ce qui devrait se faire dans les prochains mois, assure Philippe Bies.

Enfin, lorsque les travaux sur la route seront terminés, on recouvrira la nouvelle voie d’un revêtement antibruit qui fera encore baisser le niveau sonore. Bref, une avenue comme les autres, voire mieux aménagée et plus silencieuse que certaines.

« Tout ça c’est bien beau », remarque une dame, mais qu’en sera-t-il du stationnement déjà impossible dans le quartier, et de la circulation automobile qui se faufile par les petites rues ?

La réponse, donnée par Alain Jund, est qu’on roulera sans doute moins en voiture dans quinze ou vingt ans. Avec moins de besoins en stationnement. Il vaut donc mieux préparer un avenir davantage orienté vers les transports en commun et l’usage de la bicyclette.

Quant à la circulation dans les petites rues, Philippe Bies ne nie pas le problème, mais les solutions demandent des études précises.

L’adjoint fournit des chiffres pour la rue de Metzeral qui est dans le collimateur des riverains : « Il y avait 4 000 voitures par jour avant la destruction du pont Churchill, il y en a eu 6 000 pendant les travaux. Maintenant, il y en a deux fois moins : 3 000. » La situation s’est donc plutôt améliorée, contrairement à ce que parfois l’on s’imagine.

En tout cas, la question d’un tourne-à-gauche au carrefour de la rue de Lièpvre et de la route du Rhin sera expérimentée cet été.

Roger Wiltz