Toys R Us remplace Surcouf

Dans l’espace de 3 500 m² laissé libre par Surcouf, fin juillet, doit s’installer le géant du jouet américain Toys R US d’ici fin octobre. Une nouvelle locomotive pour le centre commercial des Halles qui va aussi s’attaquer à une rénovation intérieure complète, histoire de rester dans la course.

Avant novembre, il l’espère, le directeur des Halles accueillera des jouets par milliers dans les anciens locaux occupés par Surcouf depuis 2001.

Après quelques travaux d’aménagement, le géant américain Toys R US fera son entrée dans le centre commercial, mais aussi dans le département.
« Strasbourg connaît un déficit en termes d’offre de jouets »

« Notre marque, leader mondial du jouet, continue son développement en s’implantant dans des zones dynamiques à fort potentiel d’achat, précise le directeur du magasin, Ugo Vermes. Strasbourg est le 44 e magasin en France, et l’ouverture devrait se faire fin octobre. » Un concept mêlant jouets et espace puériculture. « Non seulement c’est une bonne nouvelle pour le centre, mais aussi pour Strasbourg qui connaît un déficit en termes d’offre de jouets », estime Laurent Maennel. Le directeur des Halles se réjouit aussi d’avoir eu deux marques en lice, « car ce n’est pas évident de commercialiser 3 500 m² en centre-ville », confie-t-il. Autre signal positif : les enseignes qui relookent leurs boutiques plutôt que de quitter les Halles, à l’instar de Minelli, d’Agatha, et récemment d’Etam, de McDonald’s, de Go Sport ou encore de la pâtisserie Gross ou d’Afflelou. La marque pour jeunes adultes branchés Bizzbee vient aussi de faire son entrée, tout comme un nouveau resto asiatique au concept tendance, Phan Asia, et bientôt l’agence de voyage Fram.

Si la première année d’exploitation de Rivetoile a fait perdre 10 % du chiffre d’affaires aux Halles, le centre en a depuis regagné la moitié dès l’année suivante et continue chaque année sa progression. « Si nous voulons encore rattraper les 5 %, nous devons toujours améliorer l’accueil, l’offre, avoir des boutiques au top, et surtout fidéliser la clientèle, note Laurent Maennel. D’autant que nous bénéficions d’une situation exceptionnelle en plein centre. »

Le groupe Hammerson, propriétaire des Halles, rêve ainsi d’étendre le centre de 4 000 m², « pour qu’il n’y ait plus de rupture de shopping au premier étage et pour dynamiser notre offre », précise le directeur.Mais avant que cela puisse se faire, des réunions d’arbitrage entre la Ville, les riverains, un urbaniste, et les dirigeants du centre, doivent démarrer mi-septembre. « Les conclusions devraient aboutir avant l’été », espère Laurent Maennel qui ne considère pas son centre, « comme un immeuble autonome au milieu de nulle part. La concertation me semble nécessaire, d’autant que le centre-ville est un peu laissé de côté par rapport à d’autres quartiers. »

Dix mois de travaux de rénovation en 2012

En attendant, l’intérieur du centre sera entièrement rénové, du sol au plafond, début 2012, après les soldes d’hiver. Un chantier qui devrait durer dix mois, sans gêner les visiteurs, les travaux étant effectués de nuit.

Un nécessaire relooking, la dernière rénovation datant de 1998. Créé en 1979, le centre commercial des Halles compte 120 boutiques, restaurants et services, répartis sur 44 000 m² et emploie 1 400 salariés. Il accueille chaque année 13,5 millions de visiteurs.

Barbara Romero
http://www.dna.fr/fr/strasbourg/info/55 ... ce-Surcouf

Mais au-delà de l’offre et de ses locomotives, le centre doit pouvoir compter sur une image générale dynamisée. « Les bâtiments datent de 1979, la dernière rénovation intérieure des années 90 », résume le directeur. Bref, les réflexions sur une extension des surfaces commerciales disponibles, ainsi qu’une esquisse d’architecte sur un relooking total du bâti ont vu le jour.

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En attendant de trouver, dans l’atelier de projet, « le scénario qui conviendra à tout le monde », les Halles ne restent pas les bras croisés. « Nous allons démarrer une rénovation qualitative à l’intérieur du centre existant, et ce avant l’été », annonce le directeur. Sans déflorer la surprise réservée au client, les surfaces aux sols seront toutes revues, tout comme les mobiliers d’accueil, les poubelles, les habillages de colonnes, luminaires et aires de repos.
http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg ... -le-rester

« Toys’R’Us a réalisé le deuxième score de France en termes de chiffre d’affaires pour une période d’ouverture ».

Une des hypothèses de l’atelier de projet du centre Halles
Vers une déconstruction du parking P3 Wilson ?

Le parking Wilson

Le parking Wilson "P3" de la place des Halles (à droite sur la photo) pourrait être démoli pour donner du cachet à une nouvelle entrée de ville, côté nord de l’îlot. Photo DNA – Christian Lutz-Sorg
La mobilisation des riverains semble porter ses fruits : les premières esquisses de la restructuration du centre Halles, destinées à nourrir la réflexion de l’atelier de projet, font la part belle à des espaces aérés et verts. Une des options prévoit la démolition du parking P3 Wilson pour créer une nouvelle entrée de ville. De quoi pimenter la visite du maire, ce matin, au square des Halles.

Sur les premières projections, confiées par la municipalité à un cabinet d’urbanisme, l’intégration harmonieuse de cet espace commercial qui date de 1979 pourrait bien devenir une réalité, si certaines options préconisées sont suivies de faits. Aujourd’hui, ce ne sont que des « explorations », destinées à fournir la matière première d’aide à la décision, précise le « document de travail » -qui « devra être validé sur les plans réglementaires, technique et financier »-, que nous nous sommes fournis.

Une « rue des Halles » créée au cœur du centre commercial ?

Reste que ce que l’on y découvre n’est pas de nature à laisser indifférent : dans un secteur déjà saturé, pour permettre de faire la part belle aux flux piétons, une rue des Halles commerçante transversale -dans un axe nord-sud et couverte par une verrière pourrait être créée en plein cœur du centre commercial. Quant à ses accès, ils seraient revus pour fluidifier les espaces, en les transformant en véritables places.

Cette couture fine urbaine doit permettre de relier le plus naturellement du monde les espaces publics et les commerces, de manière à défragmenter les différentes centralités, qui pêchent par manque d’unité aujourd’hui.

La gare routière transformée en espaces verts

S’ajoute à cette étude des flux piétons, la problématique des transports en communs sur cette croisée des chemins multimodaux (tram, bus, cars interurbains, véhicules particuliers et peut-être demain tram sur pneu avec l’intégration ou non de la boucle autour des Halles). Ainsi que la problématique de la gare routière des cars interurbains, à l’arrière des Halles, où devait se situer l’extension du centre commercial, dans un premier projet présenté par Hammerson.

Là, pour le coup, les nouvelles esquisses, changent radicalement la donne : ce parking disparaît de la vue des riverains : il céderait sa place à des espaces verts. De quoi les rassurer grandement puisque cela gommerait d’un coup de crayon le côté hyperdense et étouffant du site.

Optimiser le stationnement

Quid de la gare routière des cars interurbains et où s’étendrait alors le centre commercial ? C’est là qu’arrive le plus fort : le parking P3 serait sacrifié sur l’autel de l’extension des surfaces commerciales. Impossible ? « Pas tant que ça, estime un connaisseur du dossier. Des trois parkings de 2 650 places, c’est celui qui sert de tampon, c’est-à-dire qu’il ne se remplit que lorsque les deux autres Sébastopol (P2) et Marais-Vert (P1) sont saturés. Et comme le maire entend réduire le nombre d’aspirateurs à voitures dans la ville, l’hypothèse ne doit pas être écartée ».

D’autant qu’elle figure en bonne place dans le document de travail. A la place, on y trouverait notamment un parking souterrain de deux niveaux pour « optimiser le stationnement », les cars interurbains au rez-de-chaussée et l’extension des surfaces commerciales à l’étage, avec une nouvelle entrée de ville, totalement requalifiée, avec des toitures végétalisées, côté boulevard Wilson. L’ensemble, ayant un cachet indéniable, par rapport au triste parking P3 actuel.

Apparition d’une petite… tour sur l’emplacement du P3

Reste que, dans ces conditions, la facture risque d’être un brin plus salée. Là aussi, le document se révèle intéressant dans la mesure où un ultime croquis révèle l’option d’y ajouter une… tour d’habitation. Histoire, sans doute, de partager avec un promoteur le coût de la restructuration générale du centre Halles.

Tout cela ne relève aujourd’hui que du « champ des possibles », prévient le document de travail. La synthèse ne se fera qu’en juin, puis sera présentée « la charte préconisation ». De manière à accorder les violons de tous les partenaires de l’atelier de projet. Avant l’éventuel feu vert. En particulier celui du financeur privé, le groupe Hammerson, dans le cadre du renforcement de l’offre commerciale au centre-ville. Comme s’y est lancé à quelques centaines de mètres de là, de manière spectaculaire aussi, l’un des grands magasins, le Printemps.

De tout cela et d’autres dossiers qui concernent le quartier Strasbourg-Centre, il sera question ce matin. Les habitants du quartier Strasbourg-Centre sont invités à retrouver Roland Ries et Robert Herrmann aux points de rendez-vous suivants : à 9 h 30 au square place des Halles ; à 10 h 30 sur le parvis de la clinique Bethesda (1 bld Jacques-Preiss) et à 11 h 30 pour le verre de l’amitié au Snack Michel, avenue de la Marseillaise.

Ces études ont été présentées aux différents membres de l’atelier de projet (riverains, associations, professionnels et institutionnels, ainsi que le groupe anglais Hammerson qui dirige le centre commercial Les Halles).
http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg ... -de-projet

Atelier de projet des Halles : satisfecit général
Ambiance un peu surréaliste, jeudi soir au Ciarus à Strasbourg, où toutes les parties prenantes de l’atelier de projet, qui avaient été réunies par la Ville voici un an pour désamorcer l’opposition des riverains face au nouveau projet de rénovation extension, se sont… chaleureusement remerciées, les unes les autres.

Ces « Merci » arrivent à l’issue d’un an de concertation sérieuse, semble-t-il, qui a débouché sur des propositions innovantes de la part d’urbanistes mandatés en ce sens. Oubliée donc, aujourd’hui, la levée de boucliers du collectif d’habitants du centre Halles, qui dit vouloir « rester vigilant », selon un porte-parole, François Hinschberger, en particulier pour le traitement des flux de circulation à venir : le nouveau tram, le maintien des lignes de bus et des voitures.

« Tout nous va ! »

Enterré, en tout cas, le premier projet d’extension-restructuration présenté par l’opérateur Hammerson, propriétaire du centre commercial des Halles, qui avait donné le signal de la mobilisation : « Un projet qui ne nous plaisait pas trop », est allé jusqu’à concéder, en fin de réunion, Laurent Maennel. Le directeur du centre Halles et représentant d’Hammerson a, lui aussi, plébiscité cet atelier de projet : « Tout nous va, nous sommes à l’aise avec ce qui a été évoqué ici : les terrasses, le déplacement du parking de bus, les percées au travers du centre… On vous remercie d’avoir jeté ce pavé dans la mare. Notre volonté est d’inscrire les centres commerciaux dans la ville, de les intégrer dans leur environnement. »

L’adjoint boit du petit-lait

Autant dire que Robert Herrmann, l’adjoint de quartier – qui a suivi ce dossier et animé la soirée – buvait du petit-lait. Il a rendu hommage aux services qui ont œuvré à l’atelier de projet, et surtout aux urbanistes qui ont planché sur le potentiel du site, après une petite dizaine de rencontres, sur les desiderata des habitants, des associations, des acteurs socio-économiques, institutionnels. Des « coproducteurs » du projet qui ont permis de rendre une copie propre. À savoir, des solutions innovantes pour « améliorer le cadre de vie, renforcer l’attractivité et la lisibilité du centre-ville, faciliter les accès et les mobilités ».

Comme sur les esquisses

Sur le fond, les préconisations suivent les premières esquisses que nous nous étions procurées (DNA du 12 mai). Et dont la clé de voûte repose bien sur la suppression de la gare routière pour les bus interurbains, en lien avec la démolition reconstruction du parking P3 – qui donne sur le boulevard Wilson et s’ouvre vers le secteur Gare. De quoi libérer la zone, offrir plus d’espaces verts, en supprimant en outre la trémie, vestige des années du tout automobile. Les points qui seront repris à la rentrée concernent notamment les scénarios pour le passage de nouveaux moyens de transport, dont la nouvelle ligne de tram.
http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg ... it-general

Je participe à l'atelier projet car j'habite au bord de la place des Halles.
J'étais super content des propositions faites par les urbanistes et qui sont aujourd'hui reprisent dans les DNA. Cela surpasse mes attentes. Pourvu que tout ça se réalise.
Parmi les participants à l'atelier, il y a des gens de la CUS, de la mairie, de la CTS, des asso de quartier... et d'Hammerson. Et à mon grand étonnement, les gens d'Hammerson n'étaient pas du tout au courant des propositions faites par les urbanistes.
Ils doivent mettre à la poubelle les études qu'ils avaient déjà fait pour évaluer l'extension au-dessus de l'actuelle gare routière et recommencer pour voir si les propositions des urbanistes sont réalistes, finançable, rentable... Donc pour le moment, à part le fait qu'ils trouvent très "courageuses" les propositions des urbanistes, on n'en sait pas plus sur Hammerson.

Si qqn veut, j'ai le .ppt de la présentation qui a été faite par les urbanistes.
En attendant, voici une capture de l'esquisse du scénario le plus ambitieux parmi les 3 scénario proposés par les urbanistes :