d'apres un article parue dans le journal l'alsace du 29 01 2011 , ce carenage avec un pare brise panoramique et les roues arrieres qui sont dotées d'une jupe donne au vehicule un look de tram avec un nouveau graphisme , tout a la fois sobre et innovant
Pour l'infos l'acquisition de ces 2 vehicules ont couté 250 000 euros l'unité avec un moteur de 7 litres de cylindrée qui consomme 35 litres gaz oil au cent , moteur qui est positionné verticalement ce qui permet d'avoir plus de place dans le vehicule pour avoir un sens de circulation des passagers plus aisé et il peut emmener 105 passagers

Communauté de communes des trois frontières Conseil de communauté Metrocars reconduit

Le dépôt historique de la rue du Ballon pourrait laisser place à terme à une agence commerciale en centre-ville et un dépôt plus vaste sur un site à définir, afin d’accueillir les 45 véhicules de la flotte Métrocars.

Le réseau des transports de la ComCom des Trois Frontières, Distribus, sera à nouveau géré par la compagnie Metrocars entre 2012 et 2018. Seule société à avoir répondu à l’appel d’offres, Metrocars a accepté une convention qui présente de nombreux avantages pour la ComCom et pourrait ouvrir de nouvelles lignes transfrontalières dans les années qui viennent.
Le ciel est bleu pour un nouveau septennat du côté de la rue du Ballon. Bleu comme ces bus qui continueront de circuler entre les différentes communes de la ComCom des Trois Frontières au moins jusqu’en 2019. Tout sauf une surprise, car Metrocars avait été la seule société à répondre à l’appel d’offres lancé par la ComCom des Trois Frontières pour gérer son réseau Distribus entre 2012 et 2018.

Une ligne transfrontalière nouvelle pourrait relier Hésingue et Hégenheim à la Suisse

« L’offre présentée était conforme au cahier des charges défini dès fin 2010 par la commission consultative des services publics locaux. Après une première audition fin septembre, nous avons eu deux réunions de négociations en novembre », a retracé Hubert Vaxelaire, en charge du transport à la ComCom des Trois Frontières. Selon le cahier des charges, les objectifs étaient d’évaluer qualitativement et quantitativement le réseau, ainsi que de développer les recettes et le trafic. « Deux développements qui ne sont pas identiques, a souligné le président de la CC3F Roland Igersheim. Car la hausse sera de l’ordre de 15 % pour la fréquentation en 2011, contre 10 % seulement pour les recettes ».

Nouvelle grille tarifaire en mars 2012

Au cours de la phase de négociations, Metrocars a accepté une baisse progressive de 5 % du montant de la contribution de la CC3F sur les sept années de délégation de service public, ainsi qu’une hausse des recettes de 5 % en 2012, 3,5 % en 2013 et 2 % à partir de 2014. Pour atteindre ces objectifs, une nouvelle grille tarifaire sera mise en place au 1 er mars 2012. Initialement, cette grille devait s’appliquer au 1 er janvier. Mais une campagne de communication suffisamment vaste devait être mise en place, ce qui a conduit à repousser cet ajustement tarifaire à mars prochain.
Sur le « septennat » 2012-2018, la société ludovicienne a pris des engagements : les recettes augmenteront de 263 000 € entre 2011 et 2018, avec un prévisionnel de 1 381 000 € pour 2012 et de 1 577 000 € en 2018 ; la contribution de la CC3F sera quant à elle progressivement réduite de 266 000 € sur la même période 2011-2018, avec un prévisionnel de 2 200 000 € en 2012 et 2 090 000 € en 2018.
L’ensemble du parc des autobus sera également renouvelé dans les sept années à venir. « La politique de renouvellement est active et dynamique, avec des véhicules récents sur les lignes », a souligné Hubert Vaxelaire.
Une série d’options ont été ajourées à l’accord Metrocars-CC3F, dont une ligne transfrontalière nouvelle (ligne 8) qui relierait les communes Ouest de la CC3F (Hésingue, Hégenheim) à Allschwil, voire à Bâle, ou encore le renfort en heures de pointe de soirée de la navette avec l’EuroAirport. « Il faudra définir des priorités dans ces options car nous ne pourrons pas tout faire en même temps », a averti Roland Igersheim.
Autre changement à prévoir, mais sur le long terme : la société Metrocars envisage de quitter son dépôt actuel de la rue du Ballon. « Il faudrait alors trouver un site pour un nouveau dépôt, et Metrocars chercherait alors également à ouvrir une agence commerciale en centre-ville », annonce le président de la CC3F. Un projet qui ne verra sans doute pas le jour avant plusieurs années, car il n’est qu’à l’étude pour le moment du côté de Metrocars.
Au final, les élus ont approuvé à l’unanimité l’accord entre la ComCom et Metrocars pour la délégation de service public sur la période 2012-2018.

La ligne 604 fête cette année ses 25 ans. C’est un succès qui ne se dément pas : une solution simple et efficace pour aller à Bâle. Photo Jean-Christophe Meyer
La communauté de communes des Trois Frontières a renouvelé Métro-Cars comme délégataire pour le réseau Distribus.
Qui n’a pas pris un jour un Distribus ? Aujourd’hui, le réseau transporte plus de 1,6 million de personnes par an. Et les différentes lignes remportent un succès croissant. Mercredi soir, le conseil communautaire des Trois Frontières a renouvelé sa confiance à Métro-Cars comme délégataire, à l’unanimité. Métro-Cars sera donc en charge du réseau Distribus jusqu’au 31 décembre 2018.
Cela à l’issue d’une longue procédure, « parce que la communauté de communes (laCC3F) a dépassé 50 000 habitants », a précisé le président Roland Igersheim. Et d’ajouter : « Certes, un seul candidat s’est présenté, Métro-Cars. Mais nous avons négocié de façon serrée, pour un compromis qui nous est favorable. » En l’occurrence, après deux réunions de négociations les 8 et 24 novembre, la communauté de communes a réussi à faire baisser les charges qui lui incomberont de 376 000 euros de charge à l’horizon 2018. Dans le même temps, voici les engagements pris : il devrait y avoir une progression des recettes de 5 % en 2012 ? 3,5 % en 2013, 2 % à partir de 2014.
Pour 2012, des recettes de 1,381 million d’euros sont donc prévues, pour des charges qui devraient atteindre 3,581 millions, une somme presque identique à 2011. Cela donne 266 000 euros d’économie, avec 2,2 millions qui restent à la charge de la CC3F.
« Le tout avec une progression de 5 % de la fréquentation par an », a expliqué Hubert Vaxelaire, du service transport, aux élus. Il faudra compter en plus sur « une politique commerciale dynamique », avec la possibilité évoquée d’une agence Distribus au centre-ville, mais aussi l’évolution du réseau « pour répondre aux besoins des différentes catégories de population. » Il est notamment question de l’évolution de la ligne 11 (pour l’EuroAirport) qui sera renforcée, tout comme la ligne 8.
Mesures vertes
Il y aura aussi une « politique de renouvellement dynamique, note Roland Igersheim. Le parc de bus est très récent, avec les moteurs aux dernières normes. Mais l’ensemble du parc sera remplacé dans le cadre de la délégation de service public. » D’autres mesures « vertes » sont annoncées, comme une formation à l’écoconduite pour les chauffeurs.
Reste enfin posée la question des « options ». Claude Mislin, de Métro-Cars, expliquait hier matin : « Nous avons choisi de présenter comme des options de développement toutes les demandes que nous faisaient remonter les usagers. » La commission transport de la CC3F devra faire des choix, « toutes les options ne seront pas réalisables », a prévenu Roland Igersheim. Cependant, la communauté de communes devrait entériner un service de bus plus tardif le soir… Et la mise en place de navette le dimanche. « Cela me semble aller dans le bon sens », a conclu Roland Igersheim.

Le début de la ligne 604 est presque anecdotique, aux confins de Neuweg : l’arrêt Coste, le premier, n’a pas d’aubette. Pour en trouver une, il faut aller à l’arrêt suivant, Rousserolles. À peine quelques dizaines de mètres plus loin. Là, à l’abri de la pluie, Béatrice attend – seule. Elle n’est pas une habituée, est en visite et va se rendre à Bâle, où elle a rendez-vous avec des amies, « pour le marché de Noël. »
Bientôt le dimanche ?
Plus loin, voilà Muguet, Beaulieu, les Maréchaux et quelques autres. La piste cyclable qui va vers le centre de Saint-Louis passe par là. Fréquentée, elle aussi, comme le 604, surtout aux heures de pointe. L’arrêt suivant, c’est la Petite Camargue. « C’est la raison pour laquelle nous aimerions ouvrir la ligne le dimanche », explique Claude Mislin de Métro-Cars. Pour beaucoup de Bâlois, en effet, le 604, c’est le symbole de la Petite Camargue. Et Claude Mislin est sûr que la ligne aurait du succès le dimanche – pour les promeneurs qui voudraient profiter de la réserve naturelle.

Les retards

Et voici déjà le centre-ville. La gare, par exemple. Là, c’est la cohue, notamment quand un train type Strasbourg-Bâle vient de déposer sa cargaison de voyageurs. Du coup, les bus peuvent prendre un peu de retard – « ça arrive souvent », regrette Naïma, de Mulhouse, qui vient pour le travail. Un retard dont le chauffeur a conscience… « Mais que voulez-vous faire quand plusieurs voitures se garent sur l’arrêt ? Je ne peux prendre le risque d’ouvrir la porte avant ! » Un peu de civisme, donc, ne nuirait pas.
Ces retards n’énervent pas Sébastien, de Bourgfelden. « Dommage que cela puisse rendre nerveux les chauffeurs et les passagers », note-t-il. Il prend le 604 pour le travail. « Mais cela m’arrive aussi en famille, pour aller à Bâle ! »
Et voici la frontière. Pas de douaniers ni de gardes-frontières en vue. Juste avant, voici Elisabeth. « J’ai un peu honte, je suis allemande, j’habite en France, c’est plus facile fiscalement, mais je travaille en Allemagne. » Pas de problème, la langue de Goethe n’est pas étrangère en Alsace. Elisabeth « prend le bus quatre fois par semaine, pour aller travailler, juste à côté de l’arrêt Schifflände. » Pratique ! Et les retards ? « On s’habitue ! »
Plus tard le soir
Bouzid, lui, monte à l’arrêt Crédit Mutuel. « Je travaille dans la restauration à Bâle. Jusqu’à Schifflände, et puis encore quatre stations de tram. À l’aller, ça va… Mais le soir, il n’y a plus de bus. » Alors il prend le tram 11 jusqu’à la frontière. Et puis, l’été, « c’est plutôt le scooter », sourit-il, content d’apprendre qu’il y aura peut-être bientôt des bus plus tard.
Il y a un peu moins de monde aux différents arrêts côté suisse. Peut-être les Bâlois préfèrent-ils leur tram ? En tout cas, Schifflände arrive bien vite. Pour le chemin du retour vers Saint-Louis, Maria Luisa monte à bord. À 67 ans, elle habite depuis 3 ans à Saint-Louis (avant, c’était 40 ans à Bâle). Et prend le bus tous les jours pour aller voir son fils resté à Bâle.

Bus polyglotte

Espagnole, elle parle aussi italien. Cela tombe bien, à ses côtés, voici Carlos, 65 ans. Lui est polyglotte et se charge spontanément de la traduction. Lui aussi habite le côté français de la frontière et va voir de la parenté. « Et puis, comme j’ai 65 ans, c’est demi-tarif. Très avantageux comme tarif, surtout par rapport à la Suisse ou à l’Allemagne ! » Retour au centre-ville. Là, Paul, un Alsacien, monte à bord. « Je suis avant tout un marcheur. Mais quand il fait mauvais temps, il m’arrive aussi de prendre le bus. » Voici notre arrêt : Croisée des Lys. Au carrefour central. Le bus, lui, poursuit sa route vers Neuweg. Et emporte quelques passagers supplémentaires.

1900 : premier tram bâlois qui s’arrêtait au carrefour Wiru.
1911 : prolongation de la ligne jusqu’à l’église Saint-Louis.
1957 : fin du tram, « une décision malheureuse » pour Jean-Marie Zoellé, les rails sont arrachés.
1963 : brève existence des bus des TUSL, Transports urbains de Saint-Louis. Puis la famille Mislin et leur société Métro-Cars prennent les rênes.
1986 : inauguration de la ligne 604, la première à retourner avec des bus français jusqu’au cœur de la vieille ville de Bâle.
1994 : intégration de la ligne 604 dans le réseau Distribus, géré d’abord par le District, puis par la Communauté de communes des Trois Frontières.
2006 : suppression de tous les terminus intermédiaires (Cité du Rail, Frontière) : tous les bus de la 604 font Neuweg-Schifflände.
2009 : cadencement tous les quarts d’heure de 5 h 30 à 20 h 30.
2012 : peut-être, c’est à venir, des bus plus tard en soirée ou le dimanche. Décisions à venir. Rendez-vous l’année prochaine !

Les Alsaciens Roland Igersheim, Jean-Marie Zoellé et Jean Ueberschlag ont accueilli Hans Peter Wessels le Bâlois. Tous ont regardé avec intérêt les différentes photos de la mini-exposition qui retrace l’aventure de la ligne 604.

Hier matin, une petite cérémonie était organisée à l’hôtel de ville de Saint-Louis. Objectif : marquer les 25 ans de la ligne 604 qui relie Neuweug à la station de Schifflände, à Bâle.

« Nicht nur nebeneinander leben sondern miteinander », ne pas seulement vivre côte à côte, mais ensemble, a rappelé Roland Igersheim. Le président de la communauté de communes a rappelé ce slogan hier matin, à la mairie de Saint-Louis, où était organisée une petite cérémonie pour les 25 ans de la ligne 604 qui relie Neuweg à Bâle (Schifflände). Un symbole concret de la vie ensemble, au quotidien, dans l’Eurodistrict trinational de Bâle.
Une réussite, aussi, comme l’a souligné Jean-Marie Zoellé, maire de Saint-Louis mais aussi président de la commission transports de la CC3F. La ligne 604 a transporté 390 000 passagers en 1995. Ils ont été 765 000 l’an passé, soit presque deux fois plus ; et la ligne 604 transporte aujourd’hui encore, alors que le seuil des deux millions de passagers devrait être franchi en 2011, près de 50 % du trafic du réseau Distribus.
Pas de quoi se reposer sur ses lauriers, indique Roland Igersheim, qui a évoqué les « options » proposées par Métro-Car/Kunegel, à nouveau délégataire de service public jusqu’en 2018, des options qui seront mises en place au fur et à mesure, notamment le prolongement des lignes le soir et l’ouverture de la ligne le dimanche. « Cela passera par des accords entre nous », a-t-il expliqué en s’adressant à Hans-Peter Wessels, conseiller d’État de Bâle.

Le bus, oui, mais bientôt le tram

Il a encore évoqué le prolongement de la ligne 3 du tram, là encore un dossier commun avec Bâle. « Nous avons les financements des États français et suisse, j’espère encore avant la fin de l’année une réunion avec la Région et le Département », a-t-il confié, espérant une action conjointe « du Père Noël côté alsacien et du Christkindel côté bâlois ». Avec des études menées en 2012-2013 (pour lesquelles des financements européens devraient être confirmés cette année encore), une réalisation vers 2014-2016, « on peut raisonnablement espérer une entrée en service pour 2017. »
Hans-Peter Wessels, lui, a donné le point de vue bâlois ; il a salué une « petite initiative devenue grande », avec la ligne 604. Il a affirmé combien il était important que « les Bâlois ne se referment pas sur eux-mêmes. » Et de louer « l’arc-en-ciel dans les rues de Bâle » : en plus des bus verts des BVB, il y en a des jaunes (Bâle-Campagne), des bleus (les Distribus alsaciens) et même des rouges venus d’Allemagne. « Un beau symbole, en même temps très concret, du vivre-ensemble dans l’Eurodistrict », a-t-il souligné. Quant aux trams, ils représentent l’étape suivante : le prolongement de la ligne 8 côté allemand vers Weil sera la première étape concrète. Le 3 vers Bourgfelden et la gare, la suivante.