Je ne savais pas moi non plus que ça se faisait mais visiblement c'est possible. Après tout, le tram-train est un TER lui aussi avec les mêmes technologies et donc les mêmes possibilités.

Thème de campagne (1) La vallée de la Thur, cas d’école sur la question des transports

C’est une belle vallée, mais engorgée : trop bien située, et sans doute trop désindustrialisée, la vallée de Thann souffre de son trafic. Elle a eu la chance de bénéficier d’un tram-train, mais il est très critiqué…

On peut l’appeler, au choix, vallée de la Thur, de Thann ou de Saint-Amarin. On pourrait aussi l’appeler vallée de la RN66. Elle est belle, comme toutes ses consœurs vosgiennes, mais cette nationale qui la coupe en son milieu et la relie à la France de l’intérieur aimante tous les regards, focalise toutes les attentions, cristallise toutes les rancœurs.

« Ici, vous discutez avec n’importe qui et, au bout de cinq minutes, vous évoquez la problématique des transports ! », promet en souriant José Schruoffenegger. Lui-même aborde le sujet très régulièrement, forcément : il est maire de Moosch, l’un des deux villages d’amont, avec Urbès, traversés en leur cœur par la nationale.
Il est vrai qu’il y a de quoi meubler des conversations. Les sujets abondent : les passages incessants des camions et le fameux « plan Sicherman » (qui a préconisé en novembre de réguler leur passage dans toutes les vallées vosgiennes… sauf dans celle-ci), le serpent de mer géant (1, 3 milliard d’euros !) de grande déviation, qui refait surface, les bouchons quotidiens ou encore le tram-train, accusé d’avoir envenimé la situation alors qu’il était censé l’améliorer… Vous mélangez le tout et vous constatez un phénomène physique extrêmement logique : ça bouillonne dans la vallée et des tensions se créent…

Première halte à l’Ami des routiers, en bord de nationale, à Ranspach. Seuls deux camions sont garés ce midi : on est loin des heures fastes. La salle est surtout occupée par des ouvriers. Mais il y a là un transporteur local : Gérard Weber, installé à Oderen, dont le physique ne peut cacher qu’il est le frère de l’autre, Jean-Jacques, conseiller général. « C’est un peu ma cantine, ici… » Bien sûr, Gérard défend les camions. Il plaide la logique économique : « On est obligés de choisir l’itinéraire le plus court. Quand on va de Nancy à Mulhouse, on n’a aucune raison de passer par Saint-Dié ou Belfort… » La vallée a le malheur d’être bien située sur une carte et le col de Bussang celui de n’être qu’une bosse, très loin d’une difficulté du Tour de France…
Et puis, pour le transporteur, les problèmes de trafic viennent moins des camions que des voitures des « pendulaires », obligés d’aller travailler dans la plaine du fait de la désindustrialisation. « Maintenant, c’est tellement compliqué de sortir de la vallée que je loue des parkings à Rixheim… Mes chauffeurs, je ne les embauche plus ici. » Un voisin de table artisan-maçon confirme : « Les bouchons causent un énorme problème de productivité. D’autant plus qu’avant, 70 % de mon activité était dans la vallée et 30 % à l’extérieur, et que maintenant, c’est l’inverse… »

Or il faut compter une bonne heure, souvent, pour s’extirper de la vallée… Matin et soir, à son débouché, Thann et Vieux-Thann sont embouteillés. Le comble, c’est que le ferroviaire ralentit la route : les barrages du passage à niveau interrompent le trafic « 90 fois par jour », si l’on en croit François Tacquard, président de la communauté de communes de Saint-Amarin et président de l’Association du massif vosgien (AMV). « Soit durant deux heures par jour… »

Difficile, dans la vallée, de trouver un défenseur de ce tram-train, perçu à sa conception comme un sacré progrès. Le « drame-train ! » a écrit récemment, dans notre journal, Daniel Walter, président de Thur Écologie Transports (TET). Principaux reproches : le fait de changer de train à Thann et la lenteur. « C’est plus long que le TER, mais aussi que la voiture avec les bouchons ! Du coup, le train perd des adeptes. » Et ça bouchonne encore plus…

Alors ? Alors, donc, on reparle de la grande déviation. Un chapelet de tunnels et des viaducs sur les contreforts. Le fameux « Comme en Suisse ! », qui en fait rêver beaucoup. « Ce projet, pour beaucoup d’habitants de la vallée, c’est le saint Nicolas… », constate le maire de Moosch. Le conseiller général Jean-Jacques Weber l’a défendu avec fougue en décembre à Saint-Amarin. Il a promis, volontaire : « Ce milliard, nous serons capables de le trouver ! »« Ça ne se fera jamais ! », rétorque sans ménagement Daniel Walter. Son association avait fait capoter une première tentative en 2000. « Et il n’y a pas eu appel, fait remarquer le président. Rétrospectivement, je crois qu’on a rendu un immense service aux financeurs… » Il n’en reste pas moins que le projet séduit toujours une bonne part de la population, puisque Jean-Jacques Weber a ravi l’an dernier le poste de conseiller général à François Tacquard…

La boulangerie de Moosch jouit d’une vue imprenable sur les camions. « Le pain tombe parfois au passage de certains, raconte la boulangère. Mais on a l’habitude… » « C’est compliqué de sortir en voiture de chez soi », témoigne Jean, 89 ans, qui habite sur la nationale. « Et compliqué de traverser !, ajoute la commerçante. Les camions ne s’arrêtent jamais aux passages piétons… » Il y a bien des feux, mis en place à la suite des aménagements paysagers et de sécurité de 2009. Mais parce que l’un d’eux est mal placé, ils ne sont toujours pas allumés… « La non-réalisation d’un déplacement de feux de dix mètres en trois ans est le signe que quelque chose ne marche pas bien, philosophe le maire. Avant, je me fâchais, aujourd’hui je souris. » En matière de transports, la vallée de la Thur est décidément un cas d’école.

Le ministre dit "non" au projet de grande déviation.

S’il a accepté l’idée de nouveaux aménagements à Thann et Vieux-Thann, le ministre des Transport a enterré, mercredi, l’idée d’une grande déviation de la RN66, faute de moyens.

Thierry Mariani, le ministre des Transports, a reçu mercredi soir une belle « brochette » d’élus alsaciens et vosgiens pour faire le point sur la RN66 et ses aménagements.
Étaient ainsi présents : le président du conseil général du Haut-Rhin Charles Buttner, les députés Michel Sordi et Jean-Luc Reitzer, le maire de Thann Jean-Pierre Bauemler, le député des Vosges François Vannson, le conseiller général du Thillot Dominique Peduzzi, ainsi que des représentants du sénateur Jean-Marie Bockel et du ministre et président de la Région Alsace, Philippe Richert.
Était également de cette réunion, le conseiller général Jean-Jacques Weber, selon lui à l’origine de cette rencontre. « Un projet de contournement de Thann est à l’étude et c’est la Direction régionale de l’Équipement en Alsace qui s’en charge », rapporte Jean-Jacques Weber. Une déviation de Thann et Vieux-Thann ? C’est l’information du jour. Car le projet de déviation de Bitschwiller-Willer est toujours d’actualité. « Le Ministre a confirmé que la Déclaration d’utilité publique (DUP) sera prolongée, permettant ainsi d’envisager la réalisation de la déviation de Bitschwiller-Willer, pour un coût estimé à 127 millions d’euros, lors du prochain Programme de développement et de modernisation des itinéraires routiers (PDMI) », rapporte le député Jean-Luc Reitzer.

« Seuls sont disponibles 3 millions d’euros »

Jean-Pierre Baeumler se fait toutefois plus nuancé : « L’engagement des travaux de réalisation du contournement de Bitschwiller – Willer-sur-Thur suivra si le projet est retenu et peut être financé dans le cadre du prochain PDMI. Il constitue une priorité pour le Ministère ».
Pour le moment , « Seuls sont disponibles 3 millions d’euros pour permettre l’aménagement du carrefour d’entrée à Bitschwiller-lès-Thann (Super U) ». Un projet dont Jean-Jacques Weber a, selon ses dires, « dénoncé avec force l’incohérence et l’inutilité ! » auprès de Thierry Mariani. Chaude ambiance au ministère…
Ainsi donc, des études seraient en cours « pour une éventuelle déviation de Thann – Vieux-Thann, s’appuyant sur celles conduites dans les années 90 », relate encore Jean-Pierre Baeumler qui ajoute : « Les conclusions pourraient être annoncées dans 3 à 4 mois ».
Le député Reitzer confirme et se fait plus polémique. « Le ministre a indiqué qu’il était possible d’engager des études pour les traversées de Thann et Vieux-Thann mais qu’il était illusoire de penser qu’un gouvernement, quel qu’il soit, s’engagerait sur un projet routier de grande déviation estimé à un milliard d’euros, dans le contexte de nos finances actuelles ». Sous-entendu : la grande déviation est morte et enterrée. Et Jean-Luc Reitzer d’enfoncer le clou : « Plutôt que de courir après des chimères », le député aurait préconisé de « se battre pour ce qu’il est possible d’obtenir ».
Une nouvelle qui est visiblement restée en travers de la gorge de Jean-Jacques Weber, fervent promoteur de cette grande déviation. Il estime que l’abandon de la déviation à 1,3 milliard est, certes, une histoire de sous. Mais pas seulement.
« Rappelant une fois de plus que les caisses de l’État sont vides, le ministre des Transports a écouté l’exposé et les rappels de MM. Poncelet et Weber ainsi que les arguments de MM. Reitzer et Baeumler. Il a constaté que du côté vosgien, tous les acteurs défendent le même point de vue, alors que du côté alsacien règne une réelle cacophonie », relate le conseiller général. Les tensions entre élus alsaciens auraient donc mis, selon lui, du plomb dans l’aile de « sa » déviation.

Dossier renvoyé « aux calendes grecques »

Jean-Jacques Weber estime aussi que, mercredi soir, Thierry Mariani avait visiblement l’esprit ailleurs ! « Le ministre des Transports, très décontracté, et visiblement sur le départ , a conclu en renvoyant ce dossier à son futur successeur et très clairement son financement aux calendes grecques », déplore, pour conclure, Jean-Jacques Weber.

Dites-le RN 66 : un plaidoyer pour la route

Un lecteur mulhousien nous écrit :
« Il faut se rendre à l’évidence, la mise en service du tram-train n’a fait qu’accroître les problèmes de circulation dans la vallée de la Thur alors qu’à l’origine elle était censée l’améliorer. Il y a eu manifestement un mauvais choix au départ. Ce n’est pas le doublement de la circulation des TER par des trams qu’il fallait prévoir, mais bien la création d’une déviation routière à quatre voies de Vieux-Thann à Bussang, seule solution pour désengorger le trafic routier de la vallée. Il existe actuellement une liaison autoroutière à quatre voies continues de Brindisi à Amsterdam de 2 500 km (en passant par Naples, Rome, Milan, Bâle, Mulhouse, Nancy, Luxembourg et Bruxelles), sauf sur le tronçon situé entre Vieux-Thann et Bussang : sur ces 20 km, cette route est restée à deux voies et on y compte dix feux tricolores, dont huit pour la seule traversée de Thann. Il est stupéfiant de constater que l’on continue depuis cinquante ans à tergiverser sur la nécessité d’entreprendre cette déviation ! »

RN 66 François Tacquard : « Des propositions raisonnables mais insuffisantes

Dans un communiqué de presse intitulé « RN66 : le ministre nous a entendus, mais seulement en partie », François Tacquard, président de la Communauté de communes de la vallée de Saint-Amarin, écrit :
« Les propositions faites par Thierry Mariani, ministre des Transports, lors de la réunion du mercredi 7 mars dernier concernant la RN66, telles que rapportées par la presse, nous semblent raisonnables quant aux infrastructures routières mais encore insuffisantes. La solution à trouver doit être globale et durable.
Notre objectif a toujours été de désenclaver la vallée, c’est-à-dire de permettre à nos habitants d’y entrer et d’en sortir dans de bonnes conditions. Or les « bouchons » se situent à Vieux-Thann, Thann, Bitschwiller-lès-Thann et Willer-sur-Thur.
Nous avions demandé que se réalisent sans tarder les déviations de Bitschwiller-lès-Thann et de Willer-sur-Thur, purgées de tout recours au niveau de la DUP, ainsi que le « barreau » qui reliera la RN66 à Leimbach, programmé par le Conseil général du Haut-Rhin.
Pour le tronçon Vieux-Thann/Thann, là où se situent les plus grands « bouchons » mais aussi les problèmes de pollution de l’air, nous avions demandé l’étude de solutions efficaces : trémie, tunnel, viaduc, transports en commun qui « marchent » ou autres aménagements.
Des travaux « réalistes »
Si nous osons espérer que ces travaux routiers, qui sont réalistes, aboutiront à moyen terme, il faut s’attaquer dès maintenant aux graves difficultés de circulation que nous connaissons et que nous subissons journellement.
Réduire la circulation sur la RN66 doit aussi se faire en incitant les usagers à utiliser les transports en commun. Nous avons la chance d’avoir une voie ferrée jusqu’à Kruth, il s’agit d’optimiser la circulation des trains, des trams-trains. Pour ce faire, il faut que la circulation ferroviaire actuelle soit revue par rapport à la gestion des barrières (temps de fermeture à diminuer), des feux tricolores (priorité à donner à la RN66) et du terminus du tram-train (Thann gare ou Thann Saint-Jacques). Un meilleur équilibre et une cohérence plus grande sont à trouver entre les TER et les trams-trains.

Le rapport Sicherman dénoncé

Nous dénonçons fermement le fait que le rapport Sicherman sur la traversée du massif des Vosges, qui prévoit une augmentation de plus de 300 poids lourds/par jour au col de Bussang, n’ait pas été discuté avec le ministre. Nous demandons donc une nouvelle fois que la circulation dans le col de Bussang soit traitée avec les mêmes règles que celles qui seront appliquées dans tous les autres cols vosgiens, ce qui amènerait une baisse de 600 camions par jour. C’est bien l’objectif de la manifestation organisée le mardi 13 mars au col de Bussang par l’Association du massif Vosgien et les élus de la vallée de la Thur.
Il s’agit pour nous de rendre public notre mécontentement quant à l’incapacité des pouvoirs publics de trouver des solutions raisonnables (et non coûteuses) aux graves problèmes de circulation dans le massif et en particulier dans la vallée de la Thur.
Nous appelons les habitants de la vallée à nous rejoindre, en particulier les riverains, au col de Bussang mardi 13 mars, de 10 h à 13 h.
Par notre détermination et notre solidarité, nous pourrons obtenir immédiatement des améliorations sensibles, non seulement au niveau de la traversée de Thann, mais aussi pour les villages de la vallée de la Thur. Et nous pourrons avoir des déviations techniquement faisables, avec des coûts raisonnables, dans des délais acceptables. »

D’autres élus appelent à manifester

Quant aux maires de Thann, Bitschwiller-lès-Thann, Willer, Goldbach, Moosch, Geishouse, Malmerspach, Saint-Amarin, Ranspach, Mitzach, Husseren, Fellering, Urbès, Oderen, Kruth, Wildenstein, Mollau, Storckensohn, dans un autre communiqué, ils lancent un appel à toute la population à suivre la manifestation qui aura lieu mardi 13 mars, de 10 h à 13 h, au Col de Bussang :
« L’ensemble de la population de notre vallée a pu suivre dans la presse locale le contenu et les commentaires à propos du rapport Sichermann. Ce rapport fait suite à la volonté des élus d’obtenir de l’État une réglementation de la circulation des poids lourds dans le massif Vosgien.
Satisfaction a été obtenue puisque tous les cols Vosgiens vont voir baisser le nombre de camions… sauf le col de Bussang qui ne sera pas réglementé et verra d’ici quelque temps sa fréquentation augmenter de 200 à 300 camions de plus par jour.

Cette discrimination est inadmissible.

C’est la raison pour laquelle nous participerons à la manifestation organisée par l’Association des élus du massif vosgien, la Communauté de communes du pays de Thann et celle de Saint- Amarin qui aura lieu le mardi 13 mars, de 10 h à 13 h au Col de Bussang.
Nous lançons un appel à toute la population de la vallée, de Thann à Wildenstein, à nous rejoindre et à nous soutenir dans notre lutte pour l’équité et pour la qualité de la vie dans notre vallée. »

Les associations TET (Thur écologie transports) et Adul.KM (Association des usagers de la ligne Kruth-Mulhouse) pointent du doigt une baisse de fréquentation de la ligne SNCF, des dysfonctionnements et des nuisances sonores, et contestent les chiffres annoncés au comité de ligne.

Serge Hidenbrand, président de l’association Adul.KM revient sur les chiffres annoncés lors de la dernière réunion du comité de ligne : « Ces chiffres sont alambiqués, tarabiscotés, contradictoires… ». Et d’argumenter : « La fréquentation du tram-train a augmenté de 18 % entre Thann et Mulhouse, certes, mais avec un doublement de l’offre ». En clair, selon Serge Hidenbrand, la spectaculaire progression de fréquentation annoncée vient du fait qu’avant la mise en service du tram-train, 10 TER transportaient 1000 personnes (100 voyageurs par train), alors qu’un an plus tard, ce nombre est passé à 1184 personnes mais avec 20 tram-trains et TER, soit 59 passagers par voyage. De plus, les usagers sont obligés de prendre le tram-train pour se rendre à Graffenwald ou à Lutterbach puisque le TER ne s’y arrête plus. Il en va de même pour les usagers de Mulhouse.

« Otages du tram-train »

D’autres constats laissent planer un doute quant à la crédibilité des chiffres annoncés : la suppression des TER dans différentes plages horaires oblige les usagers à se rabattre sur le tram-train : « Jean-Marie Bockel dit que le tram-train est plébiscité entre Thann et Mulhouse. Qu’il le prenne, il verra ce qu’en pensent les otages de ce tram-train ! »

Adul. KM pointe également des mécontentements liés à la mauvaise qualité du service proposé aux usagers : le stress de la correspondance lié aux retards et au fait qu’elle ne se fait pas toujours de quai à quai comme prévu ; le temps de trajet en tram-train rallongé de 20 minutes « parce qu’on est obligé de passer par le centre-ville » ; l’absence de toilettes ; le manque d’affichage qui laisse souvent les usagers dubitatif ; le manque de place ; le froid dans les rames ; les pannes liées au grand froid. L’une des conséquences de tous ces problèmes, selon Adul. KM, c’est la baisse de 50 passagers originaires de la vallée.

Trop de décibels

Et que dire des nuisances sonores ? L’équipe de Daniel Walter, président de TET, a effectué des mesures à l’aide d’un sonomètre. « Y a pas photo, commente-t-il. Alors que les vieux TER diesel, âgés de 12 ans, affichent un maximum de 64 dBa (décibels), le tram-train s’approche de 80 dBa entre Cernay et Graffenwald. Or un niveau de 85 dBa est dangereux pour l’oreille. Ce matériel est inadapté pour ce type de parcours ».
Daniel Walter évoque aussi les gaspillages et le « grand cirque » au niveau de la gare Thann centre (94 arrêts pour 1,82 passager à chaque rotation, selon lui).

« Les élus thannois ne sont pas solidaires avec les gens de la vallée » conclut Daniel Walter en proposant de réaliser une enquête de satisfaction financée par la Région, « mais c’est nous qui poserions les questions ! »