Pour que le tram aille à la gare
Appelé à donner son avis sur le bilan de la concertation du tram sur pneus, le conseil municipal de Vendenheim a demandé que la ligne soit prolongée jusqu’à la gare.

À Vendenheim, le bilan de la concertation à propos de la création du tram dit sur pneus, qui doit relier l’extrême sud-est de la commune à Wolfisheim à l’horizon 2017, a donné lieu à des débats sur le projet et sur les transports en général.

Le conseil municipal était appelé à donner son feu vert à la poursuite du projet, l’idée étant aussi de formuler officiellement la demande d’une prolongation jusqu’à la gare de Vendenheim via la rue du Gravier. Un tronçon d’une importance vitale, a dit Henri Bronner, maire de Vendenheim, l’idée étant de créer un pôle d’échange multimodal. Le percement du passage sous les voies étant programmé pour 2014, les usagers pourront alors descendre du train et monter dans le tram pour relier la zone commerciale, Souffelweyersheim ou Schiltigheim a fait valoir le premier édile.

Le tram jusqu’à Brumath, même pas en rêve?

Une position qu’une partie de l’opposition n’a pas trouvée suffisamment ambitieuse. Philippe Pfrimmer et Pierre Schwartz (Agir pour Vendenheim) ont demandé un prolongement de la ligne jusqu’au nord de la commune et l’implantation d’un parking relais plutôt du côté de la zone du Sury, ce afin de toucher les usagers venant de la direction de Brumath. Sans quoi, estime le groupe APV, rejoint sur ce point par Philippe Meder (*), le projet en l’état n’aura que peu d’impact sur le trafic de transit à travers la commune. « On rate une occasion historique ! », s’est agacé Philippe Pfrimmer, parlant carrément de « mesurette ».

Un terme récusé par le groupe majoritaire, vu l’investissement consacré par la CUS (le coût de la ligne est estimé à 150 millions d’euros). Évidemment que tout le monde rêverait que le futur tram sur pneus aille jusqu’à Brumath, a répondu en substance le maire qui s’est dit preneur si le conseil général et le conseil régional, compétents pour le transport hors CUS, proposaient « un truc pareil ». [...]

Parmi les points soulevés par Jean Mischler (Avançons ensemble) figurait celui sur la boucle que doit effectuer la ligne autour des Halles. Est-elle vraiment nécessaire, a interrogé le conseiller municipal d’opposition, déplorant que le tram perde du temps dans les bouchons ? Une question reprise par Claude Kuhne, adjoint au maire, mais pour laquelle la commune, consultée sur le projet mené par la CUS, n’a pas de réponse.[...]

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Les réserves sur le projet tram
Maintien de la ligne 71, trajet direct vers Strasbourg aux heures de pointe… Le conseil municipal de Lampertheim a émis plusieurs réserves sur la concertation « tram sur pneus »
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« Conformément au bilan », les élus demandent le maintien de la ligne 71 (et du bus du lycée Kléber) entre Strasbourg et la deuxième couronne. Ils demandent aussi qu’un trajet direct soit aménagé aux heures de pointe vers Strasbourg, sans passer par Mundolsheim.

Navettes vers les gares SNCF

Alors qu’un train s’arrête toutes les demi-heures en gare de Vendenheim et Mundolsheim, les élus de Lampertheim considèrent que la mise en place de navettes vers ces deux gares, ainsi que vers « une station de tramway », doit « compléter l’offre de transport collectif dans ce secteur ». Pour Sophie Rohfritsch, maire de Lampertheim, il s’agit de demander « un accroissement et une meilleure efficacité du service public, pas juste un remplacement» d’une ligne de bus par une ligne de tram. [...]
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Koenigshoffen Le futur tram au menu de la visite du quartier La guerre du pneu
Le choix du tram, bouillant sujet à Koenigshoffen, est sorti au détour d’une question d’un habitant : Roland Ries et Eric Elkouby ont fait front, hier matin, et paré les coups. Photo DNA – Cédric Joubert
Dans la série « guerre du pneu contre le fer » auquel se livre un collectif du tram fer de Koenigshoffen et la municipalité, à coup d’études contradictoires, un nouvel épisode s’est joué hier, lors de la visite de quartier du maire. Récit de la bataille du jour.

Entre les différentes doléances sur « la dangerosité de la circulation à vélo », les « incivilités des automobilistes », les actes de « vandalisme dans les jardins familiaux », ou encore la problématique des « campements des Roms » qui essaiment aux quatre coins du quartier, et ce, « dès qu’un campement est libéré », la question du tram a réussi à se frayer un chemin pour occuper une bonne partie de la halte, programmée par la Ville ce samedi, dans la rue de la Tour.

« À part ça, vous êtes heureux ? Les choses changent dans le quartier, non ? », a glissé Eric Elkouby, en tendant une perche aux habitants. Que s’est empressée de saisir une petite dame aux cheveux blancs : « Longtemps, Koenigshoffen a été le faubourg oublié de Strasbourg, maintenant ça commence à changer », considère-t-elle. « Elle a été payée, c’est sûr et certain ! », s’offusque, sur le ton de l’ironie, Joseph Chucri, du collectif « Pour le tram fer à Koenigshoffen »…

«Vous voulez parler du tram ? Oh la la… », a réagi Roland Ries, en essayant la stratégie de contournement : « On est en amont, une délibération va passer au prochain conseil municipal sur le bilan de la préconcertation, puis viendra l’avant-projet, ensuite l’enquête publique », a riposté le maire en égrenant le calendrier. Pour un « début des travaux avant la fin 2013, afin de pouvoir toucher la subvention de l’État ».

Rien n’est figé

C’est Pierre Ozenne, de ce même collectif, qui a relevé le gant, en le bombardant froidement et méthodiquement de questions : « Je suis content de vous entendre dire que rien n’est figé. Mais pourquoi n’y a-t-il eu qu’un seul mode – le tram sur pneu – présenté jusqu’ici ? Pourquoi un seul tracé ? Pourquoi les études sur fer n’ont-elles pas été apportées en complément ? Pourquoi n’aurions-nous pas droit à un tram fiable qui a fait ses preuves dans toute la ville ? Pourquoi ce tracé vers Vendenheim, où nous ne voulons pas nous rendre ? » Piqué au vif par cette dernière question, Roland Ries a rétorqué : « Vous n’êtes pas obligés d’aller à Vendenheim, voyons ! Vous pourrez vous arrêter à la gare ou aux Halles pour aller de là, où bon vous semble ». Reléguant le conflit sur « l’aspect technique » des choses : « Un engin de fer sur fer, ou fer sur béton ». Concernant le tracé, il a estimé que c’était une réponse possible « au débat du GCO et à l’engorgement de la pénétration des voitures au centre-ville ». « Et l’accident de Clermont-Ferrand ? », a relancé Pierre Ozenne. « Il nous est arrivé d’en avoir ici », a esquivé le maire. Quant à la « fiabilité du tram » sur pneu : « Alstom est sur le point de racheter la branche », a-t-il souligné, triomphal. « Pour l’enterrer ! », a lancé du tac au tac, un homme dans la foule. « On va avancer, vu qu’on est bloqués et interrompus tout le temps sur ce débat », a proposé l’adjoint de quartier, Eric Elkouby. Fin de partie.
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Il ne dit pas que le fait d'emmener le tramway à Schiltigheim, Vendenheim, etc. est une bêtise. Il dénonce (chose que je dénonce également) le fait que l'on va créer une ligne reliant deux zones, sans passer par le centre-ville. Ce qui veut dire, que pour faire Koenigshoffen - Homme de Fer ou Vendenheim/Schiltigheim - Homme de Fer, bah, il faudra changer à la Gare, ce qui est idiot, puisque ces deux quartiers/villes disposent d'une liaison directe avec le centre-ville actuellement.

En fait ça aurait comme faire une ligne B en passant par les boulevards, on relierait donc Tiergeartel à la Gare puis à Hoenheim... Alors que les échanges entre Lingolsheim et Hoenheim ne sont pas forcément immenses. On est à peu près dans la même configuration sur cette ligne Wolfisheim - Schiltigheim

D'où le prolongement de la C pour Koenigshoffen dans un premier temps

Translohr : L'avenir de la société sera tranché mercredi par le tribunal.

Sous le regard las de Robert Lohr, les dossiers s'épaississent. Les banques ont signé et toutes les pièces sont réunies pour que la branche « tram sur pneus » quitte le giron de Lohr Industries pour celui d'Alstom.
« Il n'y aura pas de redressement judiciaire, souligne Evelyne Harlé, secrétaire du comité d'entreprise de Lohr SA. C'est la partie soulagement. En revanche, se débarrasser de Translohr, c'est la partie qui fait mal. On a laissé nos participations, nos intéressements, tous nos bénéfices pour redresser Translohr, qu'on brade aujourd'hui [35 millions d'euros]. »

Peu de sourires
Si tout semble en ordre, il faut néanmoins accorder les deux protocoles, lancés simultanément à Paris et Strasbourg. Dernier point, enfin : passer le cap de Bruxelles, qui doit dire si Alstom respecte le jeu de la concurrence avec l'acquisition de l'unique fabricant de tram sur pneus au monde, et qui pourrait alimenter son propre réseau.
Peu de sourires barraient les visages à la sortie de l'audience, ce lundi. Car, entre les murs feutrés du tribunal, les repreneurs ont fait savoir qu'il y aura des licenciements après les congés (lire ci-contre). Et les salariés attendent toujours ce délibéré qui leur permettra de toucher les salaires des mois de mai et juin.