Zoom sur un des gros chantiers de la voirie en ce moment à Mulhouse, prévu depuis longtemps: la destruction, reconstruction du pont Anna Schoen à Mulhouse qui enjambe le canal de dérivation de l'Ill. Ce pont assez étroit à proximité des lycées Lambert et Lavoisier et du Canal Couvert est désormais impossible à utiliser et ce pour un bon moment (jusqu'en mars 2013). Il est à noter que les bus de la plus grosse ligne du réseau (la ligne 10) empruntent ce pont chaque jour. Actuellement, la ligne 10 doit faire un gros détour pour contourner ce pont.
Sur le site internet de l'Alsace d'aujourd'hui:
Citation:
Si les travaux se poursuivent comme prévu, le tablier du pont aura disparu dans une semaine. Photo Dom Poirier
Cent-vingt ans après l’inauguration du pont mulhousien Anna-Schoen, son tablier va être reconstruit de A à Z. Un chantier de huit mois et 1,2 million d’euros.
Les grands panneaux installés de part et d’autres du canal de l’Ill annoncent la couleur : la rénovation du pont Anna-Schoen, lancée la semaine dernière par la Ville de Mulhouse, est un chantier d’envergure. Cet auguste centenaire, inauguré en 1892 et rénové en 1975, verra son tablier purement et simplement détruit, puis reconstruit de A à Z, pour un budget d’1,2 million d’euros.
Après le dévoiement des réseaux électriques circulant sous la chaussée, les travaux ont débuté pour de bon la semaine dernière avec le rabotage de l’enrobé. Le dérapage d’une grue ( L’Alsace de mardi) ne devrait guère avoir de conséquences sur le calendrier et le chantier se poursuivra lundi avec la pose de pontons flottants pour protéger le lit du canal.
La dalle de béton, d’une longueur de 18 mètres pour un volume total avoisinant les 200 m ³, pourra alors être détruite, laissant la structure métallique à nu. Celle-ci sera découpée en quatre tronçons pesant chacun l’équivalent d’un semi-remorque en pleine charge et dégagée à l’aide d’une grue à grande capacité avant d’être recyclée.
Rendez-vous en mars 2013
Cette étape sera probablement l’une des plus spectaculaires du chantier, mais elle devrait être expédiée rapidement. Si tout se passe comme prévu, le tablier aura disparu en une semaine. La reconstruction, elle, sera un travail de longue haleine : elle prendra encore sept mois et demi.
Les appuis du tablier sur les berges, aussi appelés « culées », seront entièrement reconstruits, les sommets des piliers d’origine seront renforcés et solidarisés et une structure métallique conçue sur mesure devra être posée avant la reconstruction du tablier, « dans le même esprit » que les plans d’origine.
Le pont devrait donc être praticable en mars 2013. Pour limiter les perturbations de la circulation d’ici-là, les entreprises ont l’obligation de limiter autant que possible leur emprise sur la route et des déviations ont été mises en place. Selon leur sens de circulation, les automobilistes sont invités à emprunter le pont de Strasbourg ou à faire le tour par l’avenue de Colmar.
