sinon la mairie pourrait se mettre un bon couac dans les pieds avec ça ' c'est le genre d'accident qui peut stopper un chantier pendant très longtemps) :
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par Julia Mangold, publié le 22/01/2013 à 15:37 | Mis à jour il y a environ 2 heures
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Strasbourg / La Ville affirme qu'elle ignorait leur présence Découverte d’une importante colonie de chauves-souris sur le chantier du PMC
Des membres de la LPO et du GEPMA tentent de sauver des chauves-souris qui hibernaient dans les creux d’un platane abattu sur le chantier du PMC. Photo DNA – Michel Frison
Des noctules communes, sur le site de l'ONF (-)
Actualisé à 17h. Il y avait des chauves-souris – mammifères protégés – dans l’un des sept platanes abattus devant le Palais de la musique et des congrès. C’est même la plus importante colonie de « noctules communes » jamais découverte en Alsace. L’Office national de la chasse et de la faune sauvage enquête : la ville, commanditaire des travaux, a-t-elle enfreint le code de l’environnement ?
Des « cris stridents ». C’est ainsi que trois lycéens, Claudia, Audrey et Amaury, qui rentraient chez eux rue du Tivoli, furent alertés, lundi soir. Bien vite, ils remarquèrent des chauves-souris affolées se débattant dans les amas de grumes et de branchages issus de l’abattage des platanes centenaires, qui s’était déroulé durant la journée. Certains petits mammifères qui avaient réussi à s’en échapper avaient déjà péri sur le parking, sous les roues des voitures. « Nous avons immédiatement alerté la Ligue de protection des oiseaux et Alsace nature », relate Alain Grosrenaud, père de deux des lycéens.
Vers 19 h, Erwan Thépaut, salarié du groupe d’étude et de protection des mammifères d’Alsace (GEPMA), qui travaille avec la LPO, était sur place, accompagné de bénévoles et épaulés par des habitants du quartier. Ceux-ci ont bien voulu fournir serviettes et chiffons nécessaires à ce sauvetage nocturne. Aidés de lampes torches, ils ont ainsi récupéré huit cadavres et une vingtaine de chauves-souris apeurées, réveillées au beau milieu de leur période d’hibernation, mais bien vivantes. Lesquelles ont été formellement identifiées : ce sont des noctules communes. « Une des espèces de chauves-souris les plus vulnérables en France », complète Suzel Hurstel, médiatrice faune sauvage à la LPO.
Après avoir bouché les cavités du platane afin que les chauves-souris demeurent au chaud durant la nuit et ne s’échappent pas – leur espérance de vie eut été de courte durée – le GEPMA et les bénévoles sont repartis.
C’est à la lueur du jour que le sauvetage a continué, ce matin et se poursuit cet après-midi : entre 200 et 300 noctules communes ont été extraites du tronc. Un chiffre exceptionnel concernant un gîte d'hibernation.
Plus d'informations dans un article à paraître demain dans les DNA
Pour mieux connaître la "noctule commune", cliquer ici (site de l'Office national des forêts)
Un reportage sur StrasTV (vidéo ci-dessous, cliquer ici pour accéder au sujet)
250 chauves souris en danger de mort à Strasbourgpar StrasTv
La Ville ignorait la présence de chauves-souris
Dans un communiqué diffusé ce soir, la Ville de Strasbourg indique qu'elle ignorait la présence de chauves-souris dans les arbres abattus et remercie riverains et LPO pour leur action. Le communiqué dans son intégralité ci-dessous.
"Des arbres ont été abattus dans le cadre du projet d’extension et de réhabilitation du Palais de la Musique et des Congrès, et il s’est avéré que certains arbres parmi eux abritaient une colonie de chauves-souris.
Dans le processus de gestion du projet d’extension du PMC, une étude d’impact a été confiée à un Cabinet spécialisé. Cette étude approfondie n’a pas révélé la présence de chauve-souris dans les arbres en question.
Grâce à la mobilisation des riverains et de la ligue de protection des oiseaux, la très grande majorité des chauves-souris en hibernation ont pu être sauvées.
Une convention lie la CUS, la LPO, et le GEPMA (Groupement d’Etudes pour les Mammifères d’Alsace), destinée à faire face à ce genre de situation, et plus généralement à protéger les animaux sauvages dans la ville et dans l’agglomération.
La Collectivité remercie les riverains et la Ligue de Protection des Oiseaux pour leur action."
par Julia Mangold, publié le 22/01/2013 à 15:37 | Mis à jour il y a environ 2 heures
La mairie ne savait même pas ça. Ils abattent des arbres vieux de cent ans ou plus( c'est déjà une hérésie en soi), sans imaginer que dedans il pourrait y avoir des espèces, voir des espèces protégées... même un enfant de 12 ans sait que dans le tronc des arbres des animaux se cachent pendant l'hiver.Il suffit de se promener en forêt et de regarder les panneaux explicatifs.
Et après ça va frimer avec des maquettes en carton dans les centres commerciaux, hébé... les espèces protégées ça percute pas des masses du côté de la mairie on dirait.
zéro. pointé.