Pour moi la solution du Low Entry est plutôt sympathique, car elle mixe entre Car et Bus, permet l'accessibilité aux PMR grâce à son plancher surbaissé à l'avant. Certains sont même articulés. (CF la gamme interurbaine de Mercedes Homologuée comme des cars).

Dans le cadre de la réalisation du transport en site propre de l’Ouest strasbourgeois (TSPO), le conseil général du Bas-Rhin et ses partenaires ont organisé, cette semaine, une rencontre avec les acteurs locaux. Objectif : lancer une démarche anticipative.

Une partie des travaux du TSPO doit démarrer en cette fin d’année. « Cela ne concerne pas que les territoires traversés, a souligné le président du conseil général, Guy-Dominique Kennel, mais l’ensemble des communes impactées. » Il s’agissait de lancer des pistes de réflexion et d’installer le comité de coordination qui rassemblera le conseil régional, les maires et présidents des communautés de communes, les présidents du SCOTERS (shéma de cohérence territoriale de la région de Strasbourg) et du Scot de Saverne et les associations d’usagers autour du conseil général, de l’État et de la CUS.

Bernard Egles, maire de Mittelhausbergen et vice-président de la CUS, Christian Riguet, sous-préfet de Strasbourg-campagne, Alfred Becker, vice-président du conseil général et Martial Gerlinger, directeur général adjoint en charge de l’aménagement du territoire, ont également participé à cette présentation.

« Il faut réfléchir ensemble à ce qui va se passer avec le TSPO, a introduit Alfred Becker. À nous de faire de cette infrastructure un outil au service du développement local. » L’idée est « d’apporter ingénierie, matière grise, outils d’aide à la décision, dans le cadre de cet investissement de 80 millions d’euros ».

Diagnostic avec l’ADEUS

La démarche initiée va se poursuivre dans un deuxième temps, avec un diagnostic réalisé par l’ADEUS (l’agence de développement et d’urbanisme de l’agglomération strasbourgeoise), jusqu’en janvier, pour assurer une bonne accessibilité au TSPO. Au cours d’une 3 e phase, « un séminaire sera organisé au premier trimestre 2013, notamment pour présenter ce diagnostic et lancer un appel aux collectivités pour travailler en ateliers sur des cas concrets ». Une quatrième phase serait la mise en place d’ateliers locaux pour analyser les documents d’urbanisme, réfléchir sur des programmes de logements, par exemple, et mettre en place une boîte à outils pour les acteurs du territoire. Enfin un comité de coordination partenarial serait mis en place au premier trimestre 2014.

« L’État est concerné par la partie centrale (entre Ittenheim et Strasbourg, NDLR), a relevé Christian Riguet, et il l’est aussi dans le cadre du contrat de projet État-Région et dans le cadre du contrat triennal à venir. »

Améliorer les dessertes

De nombreuses questions ont mis le doigt sur quelques-uns des problèmes à régler. Du côté de Marmoutier, par exemple, on aimerait « que la desserte soit meilleure en bus entre Wasselonne et Saverne, avec un plus grand cadencement ».

Le conseiller général Étienne Burger a demandé des nouvelles de la DUP sur le tronçon financé par l’État 1. « Cela dépend des dérogations ».

L’une des difficultés est, en effet, que le TSPO emprunterait sur l’A351 les bandes d’arrêt d’urgence. Impossible sans dérogation du ministère. Et délicat, d’autant qu’il y a plusieurs croisements.
Gare au grand hamster

De son côté, Jean-Charles Lambert, maire de Stutzheim-Offenheim, est revenu sur la nécessité d’une gare routière digne de ce nom à Strasbourg (la gare routière fait partie du projet urbain engagé en 2012 et les choix d’aménagement sont en cours de définition par la CUS, NDLR), sans oublier la nécessité de pistes cyclables pour rallier les futures stations du TSPO.

Il a aussi pointé l’une des difficultés annoncées : le grand hamster d’Alsace. « La France a été condamnée par l’Europe et est menacée de très lourdes amendes, a rappelé le sous-préfet, si elle ne met pas en place un plan de protection plus serré. Une zone, en aval d’Ittenheim, serait concernée. On va voir l’ampleur du sujet et définir des réponses ».

Quels financements?

La question de la desserte des communes du Kochersberg (avec une prolongation en Y ou par tram) a bien sûr été soulevée mais il faut attendre le résultat des études.

Tous étaient conscients de la nécessité de relier les communes aux futures stations du TSPO. Une meilleure accessibilité de certaines communes rurales devrait leur permettre de sortir de la catégorie « mal desservies par les transports en commun » qui, dans le SCOTERS, leur interdit de nouvelles constructions.

Parkings, pistes cyclables, intermodalité, tout le monde est d’accord pour y penser. Reste à savoir qui financera le projet.

1 Pour le TSPO, la partie Ittenheim-Wasselonne est essentiellement financée par le conseil général, la partie Ittenheim-Strasbourg par l’État et l’entrée dans Strasbourg par la CUS.
http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg ... r-ensemble

Pour la section urbaine, il est prévu de partager avec le TCSP Wolfi - Vendenheim ( )