Pavillon d’accueil: aléa de chantier

Au parc de l’Étoile, près de l’aire de dépose et de reprise des passagers des cars de tourisme, a été lancée la construction d’un sobre et élégant pavillon d’accueil. Mais l’achèvement des travaux avant les prochains marchés de Noël est aujourd’hui incertain.
Garni de verre et d’inox, gratifié d’une arche centrale, le pavillon s’étirera au bord du canal.

Hier matin, à l’extrémité du parc de l’Étoile, côté canal, le geste symbolique ne consistait pas en la pose d’une première pierre, mais en la fixation d’un matériel isolant dans un caisson : l‘ossature du futur pavillon touristique sera en bois et l’ensemble sera extérieurement garni de vitrages et, surtout, d’un inox brillant où se reflétera la ville.

Dessiné par deux jeunes architectes, Julien Rouby et Julie Hemmerlé, l’ouvrage, tout en longueur, s’étirera sur près de 50 mètres au bord de l’eau et comprendra deux entités.

À l’Est, côté Conservatoire, le pavillon abritera des toilettes publiques. À l’ouest, côté Centre administratif, se trouveront logés un bureau de l’office de tourisme vitré sur ses deux faces et, dans le prolongement, deux cabines de sanitaires automatiques accessibles à toute heure.

Les deux parties de la construction seront reliées par un auvent. L’arche de plus de dix mètres de large est vue comme un espace de rassemblement et, moins prosaïquement, comme une « fenêtre sur la ville ».

Avant de manier l’agrafeuse pour fixer la laine de bois, le président de la CUS, Jacques Bigot, et le maire de Strasbourg, Roland Ries, ont évoqué l’importance de l’activité touristique et salué une architecture soucieuse de développement durable.

Aménagée fin 2008 dans la partie nord du parc de l’Étoile, l’aire de dépose et de reprise serait fréquentée annuellement par près de 20 000 autocars et près d’un million de touristes.
Défaillance du charpentier

« Les guides pourront attendre les groupes à l’abri des intempéries », se félicite Jean-Jacques Gsell, président de l’office de tourisme, par ailleurs ravi par la programmation de WC automatiques qui fonctionneront même le 1 er mai.

L’opération menée par la Ville de Strasbourg est chiffrée à 1,3 million d’euros, S’agissant de la mise en service de l’équipement, au départ prévue avant la fin de l’année, pour le lancement de la prochaine édition de « Strasbourg capitale de Noël », Roland Ries, optimiste, n’a pas perdu tout espoir de voir les travaux s’achever dans ce délai.

Mais la défaillance de l’entreprise de charpente, corps de métier incontournable s’agissant d’une construction à ossature en bois, « rend cette perspective incertaine ».

J.-J. B
http://www.dna.fr/fr/strasbourg/info/52 ... e-chantier

Retard confirmé au pavillon Etoile

En construction, le pavillon de l'office de tourisme du parc de l'Etoile ne sera pas achevé pour le marché de Noël comme souhaité. Le retard des travaux, indiqué en juin, a été confirmé hier par l'office, qui espère « être livré en janvier ».
http://www.20minutes.fr/article/779610/ ... ux-heureux

« Gandhi » est arrivé

« Happy end » pour le feuilleton Gandhi. La statue du « père de la nation indienne » sera inaugurée le 2 octobre au parc de l’Étoile. La statue est arrivée à Strasbourg-Entzheim fin août et attend la cérémonie dans un entrepôt de l’entreprise Meazza qui prépare son socle.

Le voilà. « Gandhi », enfin sa statue, attend dans une caisse en bois, dans un entrepôt de la zone industrielle de Mundolsheim, que tout soit prêt pour apparaître au grand jour strasbourgeois sur une place de choix : le parc de l’Étoile, entre le centre administratif et la Cité de la musique et de la danse, juste derrière la halte des bus touristiques.

Arrivée à l’aéroport d’Entzheim dans les derniers jours d’août, la statue a été confiée à l’entreprise Meazza qui est en train de préparer le socle de béton et granit sur lequel reposeront les quelque 900 kilos de métal. « Cela fait un an et demi que le marché avait été passé entre la Ville et nous, dans le respect des procédures », dit Olivier Meazza, le patron de l’entreprise. Des discussions et désaccords sur l’emplacement de la statue avaient retardé son installation prévue en 2010.

Une scène célèbre de la vie de Gandhi

La statue est plus grande que la taille réelle de Gandhi et mesure environ un mètre 80-90. Elle représente Gandhi marchant, un pagne autour des reins, un bâton à la main. C’est une scène célèbre de la vie du Mahatma dans son combat pour l’indépendance de l’Inde.

En effet, du 12 mars au 6 avril 1930, Gandhi, alors âgé de 61 ans, avait entrepris « la marche du sel » sur 400 kilomètres, accompagné de milliers d’Indiens, pour faire abolir l’impôt sur le sel, symbole de la domination britannique.

La statue sera inaugurée le 2 octobre, jour anniversaire de la naissance de Gandhi (2 octobre 1869).

Diverses animations accompagneront la cérémonie, organisées notamment par des élèves du gymnase Jean-Sturm et des élèves du Rajkumar College de Rajkot, en Inde, qui a une convention de coopération avec le Gymnase.

Des élèves indiens seront d’ailleurs présents, ainsi que des personnalités officielles indiennes.

En attendant Martin Luther King et d’autres

Le président de l’association Inde-Alsace, Kaushik Gupta, qui est à l’origine du « projet Gandhi », soutenu par l’ancien proviseur du gymnase Jean-Sturm, Jean-Pierre Perrin, aimerait également faire projeter le film de Richard Attenborough sur la vie de Gandhi, sorti en 1982.

Pour la Ville de Strasbourg, la statue de Gandhi ne sera que la première d’une série consacrée aux grandes figures des droits de l’homme.

Le prochain grand homme statufié à Strasbourg pourrait être le prix Nobel de la paix américain, Martin Luther King.

Rayonnement international

D’autres noms sont prononcés ici ou là comme celui de Jean Sturm ou du prix Nobel de la paix alsacien, Albert Schweitzer, qui a une place à Neudorf et un parc à la Montagne-Verte, juste à côté de la rue du Schnokeloch («le trou à moustiques »,.. pas terrible, comme symbole, mais bien alsacien).

La statue de Gandhi est financée par le ministère indien de la Culture. Plusieurs statues semblables ont été offertes par l’Inde à différents pays et villes pour le rayonnement de la culture indienne. C’est l’Inde également qui a payé le transport en avion.

La Ville de Strasbourg se charge des frais de réalisation du socle d’un mètre quarante de haut. « Ce sera un bloc de béton habillé de granit des Vosges », précise Olivier Meazza.

Strasbourg honore Gandhi, mais Gandhi doit aussi censé appuyer le rôle international de Strasbourg comme capitale européenne et des Droits de l’homme.

Roger Wiltz
http://www.dna.fr/fr/strasbourg/info/56 ... est-arrive

Parc de l’Etoile / Statue de Gandhi

L’inauguration de la statue de Gandhi, dimanche 2 octobre à 11h au parc de l’Étoile, sera l’occasion pour le maire, Roland Ries, de réaffirmer la vocation internationale de Strasbourg qui peut devenir, tout comme Bâle, une « ville monde ».

« Il faut aller aujourd’hui au-delà de l’Europe. Strasbourg peut aussi être une ville monde », estime Roland Ries qui voit dans l’implantation d’une statue de Gandhi à Strasbourg, l’affirmation du caractère international de la ville.

Une tradition de dialogue et de rencontre

Strasbourg peut certes se targuer d’un « patrimoine exceptionnel » dont la mise en valeur est un atout dans la concurrence pour le développement économique.

Mais elle dispose d’un autre « atout fort » : « la vocation européenne et internationale […]. Chaque fois que nous lançons un débat public, comme Terra Nova ou les Bibliothèques idéales, il y a un monde fou. Cette tradition de dialogue et de rencontre fait partie de l’identité internationale de Strasbourg. »

La statue de Gandhi sera suivie d’autres figures symboliques pour former « un cheminement des droits de l’homme. On peut imaginer Nelson Mandela et d’autres qui ont œuvré pour la pacification des relations entre les nations. »

« Des citoyens américains résidant à Strasbourg nous ont contactés pour une statue de Martin Luther King, » dit Nawel Rafik El Mrini, adjointe chargée des relations internationales. « L’objectif est un parcours pédagogique, comme le Chemin de la Liberté à Boston, avec des messages. La renommée de capitale des droits de l’homme peut être un attrait pour Strasbourg. »
Marquer notre différence

Mais pas question de statufier comme à Montpellier, explique Roland Ries : « On est aux antipodes de ce qu’a fait Georges Frêche » avec des « grands hommes » aussi dissemblables que Jaurès, Lénine, Churchill, de Gaulle, en attendant Mao, Nasser, Golda Meir et… Gandhi.

Roland Ries préfère que le « sentier ou parcours des droits de l’homme » se fasse « en coproduction avec ceux qui nous font des propositions ». Strasbourg sera preneur de Martin Luther King, Albert Schweitzer, mais « il faudra une cohérence ».

Pour Roland Ries, « ça va dans le sens du plan de développement économique Strasbourg 2020, qui met en avant notre identité européenne et internationale. »

Capitale des droits de l’homme, ce sera « un atout pour marquer notre spécificité, sinon, pourquoi veni r à St rasbourg plutôt que d’aller à Lyon ou Marseille ? C’est ce qui fait notre différence. »

Nawel Rafik El Mrini assure que la ville de Strasbourg est reconnue internationalement comme capitale européenne des droits de l’homme, et « ce parcours rendra cette identité visible et renforcera cette image. »

La veille de l’inauguration de la statue de Gandhi, Strasbourg signera une convention avec la ville d’Udaipur, dans l’État indien du Rajasthan pour la mise en valeur du patrimoine et la réalisation d’un plan d’urbanisme.
Roger Wiltz
http://www.dna.fr/fr/strasbourg/info/57 ... ille-monde