Le temps des travaux

Les travaux qui devraient être engagés la semaine prochaine au cœur de Strasbourg constituent le prélude à un renouveau de l’îlot du Printemps. Au programme d’une vaste opération immobilière, démolitions, reconstructions, remaniements d’intérieurs et de façades.

Au cœur de la ville, en des lieux très fréquentés, l’intervention sera nocturne: sauf contrordre, dans la nuit du 2 au 3 mai et dans la nuit suivante est prévu le démontage de l’auvent qui court sur les façades des 7, 9 et 11 de la rue de la Haute-Montée.

L’enlèvement du tronçon de la marquise du Printemps figure parmi les préliminaires de la démolition des trois immeubles en question ainsi que de deux bâtiments donnant sur la rue Thomann.

C’est depuis cette dernière que sera menée la vaste opération immobilière conduite par la Financière Valim et le groupe Printemps, l’extrémité de la voie étant transformée en zone de chantier.
Étayements de façades

Sur le terrain ainsi dégagé entre la rue de la Haute-Montée et la rue Thomann sera édifiée une nouvelle construction prolongeant le grand immeuble d’angle des années 1930 occupé par le Printemps.

S’agissant des façades, sujet disputé, celle en grès rose du 11, rue de la Haute-Montée, sera conservée et restaurée, son étaiement exigeant la mise en place d’une structure métallique sur le trottoir.

Celle du 7 sera démolie. Celle du 9 doit faire l’objet d’une reconstruction incorporant les éléments remarquables de l’édifice.

Du côté de la rue Thomann sera conservée en place la façade en briques jaunes et en pierre du numéro 20, façade qui devra elle aussi faire l’objet d’un dispositif d’étayage.

Dans la rue du Noyer, autre segment du projet en cours, le numéro 3 devrait être démoli cet été. Il s’agit de la partie du bâtiment bas qui était occupée par le Printemps jusqu’à la mi-avril. Sur l’emplacement est prévue une nouvelle construction destinée à former un ensemble avec l’immeuble voisin, l’extension du grand magasin qui date de 1960; le Printemps se retirera de ce bâtiment-là, promis à une restructuration.

L’opération immobilière de la rue du Noyer (tout comme la réalisation de la «coque» destinée à permettre au Printemps de se redéployer entre la rue de la Haute-Montée et la rue Thomann) sera réalisée d’après les plans de l’agence d’architecture Denu et Paradon.

L’ensemble comprendra un socle commercial et, en partie haute, des appartements de standing avec jardin ou grande terrasse (la commercialisation devrait débuter dès le mois de juin prochain).

Dans la perspective des travaux à venir, le Printemps a effectué des mouvements de repli.

Précédemment installée au rez-de-chaussée des immeubles à démolir entre la rue de la Haute-Montée et la rue Thomann, la maroquinerie a été provisoirement relocalisée au niveau — 1 du bâtiment principal.
Mouvements de rayons

Libéré, aussi, le 3, rue du Noyer, dont le rez-de-chaussée accueillait les accessoires textiles et la bijouterie fantaisie, sections également transférées au sous-sol du bâtiment principal.

La passerelle qui assurait la liaison entre le parking du quai Kellermann et le troisième étage du grand magasin a par ailleurs été mise hors service.

À terme, le Printemps se trouvera redéployé dans l’immeuble des années 1930, le bâtiment pont de 1960 qui enjambe la rue Thomann et la nouvelle construction qui donnera sur la rue de la Haute-Montée et la rue Thomann, ensemble unifié par une façade dessinée par l’architecte Christian Biecher.

« Les travaux du Printemps dureront moins de deux ans, jusqu’au début de 2013 », explique Laurence Peiffer, directrice du grand magasin, en précisant que « l’offre est toujours la même», que les clients trouveront sur place leurs marques commerciales tout comme leurs repères : « Durant les dix prochains mois, l’actuelle configuration des lieux restera inchangée ».

J.-J. Blaesius
http://www.dna.fr/fr/strasbourg/info/50 ... es-travaux

Le parking hors service

Le silo à voitures du Printemps, au cœur de Strasbourg, a été fermé dans le cadre de l’opération immobilière portant sur les bâtiments occupés par le grand magasin. Le sort de l’ouvrage doit être décidé dans un projet de rénovation concernant l’ensemble de l’îlot urbain.

Inutile de suivre le panneau de signalisation fléchant l’ouvrage de stationnement, de remonter le quai Kellermann, de se fourvoyer dans la rue Marbach et dans la zone de chantier de la rue Thomann.

Depuis le 18 juin au soir, le parking du Printemps est fermé. Il est même bouclé de manière définitive si l’on en croit les panonceaux rouges affichés dans la guérite du gardien.

Le destin du parking bascule avec la rénovation de grande envergure de l’îlot hypercentral menée par le Printemps et la Financière Valim, société strasbourgeoise qui doit devenir propriétaire de l’ensemble des murs occupés ici par le grand magasin.

La passerelle qui assurait la liaison entre l’ouvrage de stationnement et le troisième étage du Printemps a été coupée dès le mois d’avril dernier.

La décision de fermeture du parking a été prise par la direction du groupe Printemps, pour qui il s’agit de vendre, conformément à la réglementation, « un bâtiment nu, purgé de ses réseaux ». Des coupures obligées de fluides qui rendent l’exploitation de l’ouvrage impossible (dans le lot ont notamment été sectionnés les dispositifs relatifs à la sécurité incendie).
Du temps des Grandes Galeries

Ainsi se trouve neutralisé le premier silo à voitures édifié à Strasbourg, dédié aux clients du grand magasin et, aux heures d’ouverture de ce dernier, au public en général.

Un objet plutôt imposant, à l’architecture bien datée, tranchant avec les immeubles voisins : à l’angle du quai Kellermann et de la rue Marbach, le parking a été construit par les Grandes Galeries en 1967-1968 sur l’emplacement de bâtiments démolis.

Initialement accessible depuis les autoroutes via la pénétrante des Halles, sa position très centrale est devenue beaucoup moins confortable avec la réalisation du tramway et la limitation du trafic automobile sur les quais du fossé du Faux-Rempart, mesures se répercutant notablement sur la fréquentation des lieux. Ces dernières années, l’ouvrage n’a plus fait l’objet d’investissements. Le taux moyen de remplissage a chuté à 11 %.

Petit rappel : l’ouvrage de stationnement privé a failli passer à la collectivité. En 2002, la CUS a exercé le droit de préemption urbain pour l’acquisition du parking alors mis en vente. Finalement, le Printemps renonça à céder le bien.

Au cœur de la ville, l’opération immobilière qui a conduit à la fermeture du parking a pris une tournure spectaculaire.

Les travaux de démolition sont en cours avec déploiement de grands moyens. Une pelleteuse télécommandée intervient en hauteur. Une grue mobile à tour a été mobilisée pour la dépose en douceur des éléments architecturaux de la façade du 9, rue de la Haute-Montée destinés à être incorporés au nouveau mur.
Projet en gestation

Le projet en voie d’exécution prévoit d’une part le redéploiement des rayons du Printemps dans l’ensemble immobilier compris entre la rue de la Haute-Montée et la rue Thomann.

Dans la rue du Noyer sera réalisé par la Financière Valim un programme comprenant un socle commercial et, en partie haute, des appartements de grand standing avec terrasse et jardin suspendu.

Quant à la destinée du parking, elle doit être arrêtée dans le projet (encore en gestation) de rénovation d’un îlot débordant les bâtiments liés au Printemps,

Le promoteur strasbourgeois ambitionne en effet de transformer l’ensemble des immeubles bordant ce côté de la rue du Noyer ainsi que le tronçon du quai Kellermann allant jusqu’à la rue Marbach.

Une esthétique discutable et une desserte difficile ne plaident pas en faveur du maintien d’un ouvrage de stationnement en silo sur un emplacement éminemment central.

J.-J. Blaesius
http://www.dna.fr/fr/strasbourg/info/53 ... rs-service

De nouveaux murs

Au cœur de Strasbourg, entre rue de la Haute-Montée et rue Thomann, s’achève la première campagne de démolitions entreprise dans le cadre de la restructuration de l’îlot du Printemps. Le chantier de reconstruction va démarrer dès la semaine prochaine.

Très visibles sur le théâtre d’opérations depuis le mois de mai dernier, les démolisseurs vont lever le camp à la fin de la semaine.

Tout comme l’ont été les travaux eux-mêmes, observés par les nombreux passants de la place de l’Homme-de-Fer, le résultat de l’intervention est spectaculaire: entre rue de la Haute-Montée et rue Thomann, Cardem a pratiqué une fameuse trouée, dégagement offrant de nouvelles perspectives sur la ville et sur les pignons en briques où se lisent les contours des bâtiments croqués par les engins de chantier.

Impressionnantes, également, les deux parois conservées et étayées de manière à permettre la suite des opérations.

Rue de la Haute-Montée se dresse la façade en grès rose du N° 11, de l’immeuble du XIX e siècle qui abritait jadis le commerce de linge et de literie J.-L. Erlenbach.

Rue Thomann se trouve érigée la façade de grès et de briques jaunes du N° 20. dont les ouvertures laissent pareillement voir le ciel.
Dans la coque en béton, le Printemps fera réaliser les équipements et aménagements intérieurs

La brèche ne restera pas longtemps ouverte. La dent creuse sera comblée avec un nouveau bâtiment. Dès la semaine prochaine, l’entreprise Dumez-Anstett engagera le chantier de reconstruction d’après les plans de l’agence d’architecture Denu et Paradon.

Des travaux de terrassement précéderont la réalisation des fondations : début octobre sera coulé le radier, une dalle de béton d’un mètre d’épaisseur dont la confection donnera lieu à un ballet de camions malaxeurs.

Puis, toujours en béton, apparaîtront l’ossature de poteaux et poutres, huit planchers et les quatre murs extérieurs. De nouveaux murs seront montés contre les pignons actuellement apparents des bâtiments mitoyens.

Rue Thomann et rue de la Haute-Montée pousseront de nouvelles façades avec leurs ouvertures. Les éléments en grès de la façade historique du 9, rue de la Haute-Montée, seront appliqués en parement sur le nouveau voile.

L’enveloppe devrait être en place en juin 2012. Dans la coque en béton, le Printemps fera réaliser les équipements et aménagements intérieurs.

À chaque niveau, via des percements, les nouveaux plateaux communiqueront avec ceux du bâtiment des années 1930 qui dessine l’angle de la rue de la Haute-Montée et de la rue Thomann, locaux également destinés à être rénovés.

Au début de l’année prochaine, afin de permettre le traitement de l’immeuble d’angle, le grand magasin se repliera provisoirement dans le bâtiment pont qui enjambe la rue Thomann et dans l’extension, datant de 1960, qui borde la rue du Noyer.

L’achèvement des travaux est prévu pour le début de l’année 2013.

Rue du Noyer : démolitions en septembre

Le grand magasin se trouvera alors déployé dans la nouvelle construction érigée entre la rue de la Haute-Montée et la rue Thomann, le bâtiment d’angle et le bâtiment pont, ensemble unifié par un habillage en aluminium et en verre conçu par l’architecte Christian Biecher.

Les démolisseurs reviendront sur le site dès le 5 septembre prochain pour officier de l’autre côté de la rue Thomann, en bordure de la rue du Noyer.

Dans le cadre de l’opération immobilière menée par le groupe B & O, il s’agit de raser la partie du bâtiment bas occupée par le Printemps jusqu’au mois d’avril dernier. Il s’agit d’un tronçon de l’immeuble qui appartenait aux fabricants de pipes Hurel et Greyenbiehl, section allant jusqu’au porche où se trouve gravée en chiffres romains la date MDCCCXXXVI (1836).

À démolir, également, la haute tour de brique qui permettait l’évacuation des emballages en carton du Printemps et quelques éléments plantés dans la cour qui s’étend entre la rue Thomann et le silo à voitures fermé depuis le 18 juin au soir.

Sur l’emplacement ainsi dégagé est prévue une nouvelle construction destinée à former avec le bâtiment voisin (l’extension du Printemps datant de 1960) un ensemble comprenant un socle commercial et, en partie haute, des appartements de grand standing.

J.-J. Blaesius
http://www.dna.fr/fr/strasbourg/info/55 ... veaux-murs

Les commerçants de la rue Thomann souffrent des travaux du Printemps

La fermeture depuis deux mois de l’impasse entre la rue du Noyer et la rue Thomann pénalise lourdement les commerçants du secteur. Une réunion de chantier est prévue ce matin.

Avec les lourds travaux de l’îlot du Printemps prévus pour durer jusqu’à début 2013, les commerçants de la rue Thomann — et les riverains — ne sont pas à la fête.

Déjà, les nuisances sonores ont de quoi en irriter plus d’un depuis quelques mois. « Je vends du sommeil et du repos, rappelle ainsi Nathalie Peter, directrice de l’hôtel Mercure. Or, c’est peu compatible avec le voisinage d’un chantier qui démarre à 7 h du matin. »

Les retours de ses clients sur les sites de voyages, type tripadvisor, la font déjà pâlir. « Ces nuisances se disent et s’écrivent, et je ne sais pas encore dans quelle mesure cela va pénaliser la fidélisation de ma clientèle, notamment de loisirs », appuie la directrice qui souhaiterait au minimum voir les travaux démarrer un peu plus tard dans la matinée.

Outre ces inévitables nuisances liées à un important chantier, les commerçants de la rue Thomann sont pénalisés par la fermeture de l’impasse entre la rue du Noyer et la leur, les privant ainsi d’un flux important de passants. « Cette impasse, c’était une bouffée d’oxygène pour nous, commente ainsi Ali Cedrati, patron du restaurant Sur le pouce. J’ai perdu toute la clientèle du matin qui venait du tram et s’arrêtait chez moi pour prendre un café.

On ne voit plus non plus les employés du Printemps qui n’ont pas dix minutes à perdre pour faire tout le tour pour venir passer leur pause chez nous. »
« On enregistre une baisse de 60 % du chiffre d’affaires»

« Depuis le 29 août, je peux vous dire que c’est la galère !, rebondit Lucien Gandus, patron de Toto tissus. Nous avons perdu la clientèle de passage, et les personnes âgées n’ont pas envie de faire le tour. En deux mois, nous avons perdu entre 25 et 30 % de chiffre d’affaires. » À deux pas de là, dans la boutique de prêt-à-porter Tendances et matières, l’addition est encore plus douloureuse : « On enregistre une baisse de 60 % du chiffre d’affaires, fulmine Vanessa Wagner.

La Ville a accepté ces travaux, c’est à elle de faire quelque chose pour communiquer sur le fait que la rue Thomann n’est pas fermée, que des commerçants y travaillent. On est un peu les oubliés. »

Bien conscient des difficultés des commerçants pour avoir ses bureaux dans le secteur, l’adjoint au maire Jean-Jacques Gsell a demandé une réunion d’urgence avec le chef de chantier et les riverains ce matin, à 8h30, en présence de Robert Herrmann, pour demander la réouverture de l’impasse.

« Certes, ils ont mis de belles pancartes, mais pour Monsieur X qui est déjà perdu dans Strasbourg, c’est assez compliqué, et il faut vraiment être motivé pour venir dans le secteur, commente Jean-Jacques Gsell. Sans parler de la suppression du parking du Printemps. Sa demande a peu de probabilité d’aboutir.
Barbara Romero
http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg ... -l-impasse

La démolition-reconstruction se poursuit

Les contraintes liées au chantier, notamment à la démolition imminente de l’îlot rue du Noyer, empêcheront la réouverture du passage réclamé par les commerçants.

L’impressionnante grue bleu-blanc-rouge en place depuis quelques jours rue Thomann fera partie du paysage strasbourgeois jusqu’en 2013.

Et jusqu’à la fin des travaux de reconstruction de l’îlot du Printemps, impossible pour les responsables de chantier de rouvrir le passage entre la rue du Noyer et la rue Thomann.

« On aimerait pouvoir dire oui aux riverains, mais la démolition de l’îlot de la rue du Noyer est imminente, et ce passage sera la seule entrée de chantier possible, avec un flux incessant de camions, précise Nicolas Muller, responsable construction de la société Dumez-Anstett. Nous devrons condamner ce passage jusqu’à la construction de cet îlot où sont prévus des logements. »

Seul le personnel du Printemps bénéficie d’un accès à ces bâtiments, « car ils ne coupent pas la circulation des véhicules. »

Se préparer à s’armer de patience

Si sa société n’a pas encore obtenu ce marché, il sait que le chantier durera au moins toute l’année 2012, voire une partie de 2013. « La démolition sera assez impressionnante car le bâtiment est beaucoup plus grand », prévient-il en outre.

Dans la partie située entre le 7-9-11 rue de la Haute-Montée et le 20 rue Thomann, la reconstruction vient de démarrer, et sa livraison est prévue pour juin 2012.

Le Printemps prendra alors possession des locaux, après avoir réaménagé l’intérieur de l’immeuble attenant. Les riverains doivent déjà se préparer à s’armer de patience avant de retrouver leur tranquillité… Et le passage entre les deux rues.
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L'îlot du Printemps prépare sa mue

Les travaux sont en cours pour agrandir le Printemps (1). Sa façade sera recouverte d'une coque plissée en clin d'œil au prêt-à-porter (2). L'immeuble le Plaza, rue du Noyer, accueillera trois enseignes internationales et G. Varela / 20 MinutesCabinet Christian BiecherCabinet d'architectes Denu et Paradon
urbanisme La restructuration du secteur autour du grand magasin devrait s'achever en 2014

En gestation depuis douze ans, la rénovation de l'îlot du Printemps est en phase opérationnelle. Des immeubles ont été détruits, d'autres sont en cours de reconfiguration. « Au départ, nous voulions juste restructurer le magasin du Printemps, raconte le promoteur Denis Oussadon, président du groupe BO-Financière Valim. Puis, nous nous sommes dit qu'il fallait aussi rendre de la cohérence à la rue du Noyer qui est disparate avec ses immeubles hauts et bas, et finir le quai Kellermann. »

Créer « un lieu de rendez-vous »

Estimé à 250 millions d'euros (hors travaux intérieurs du Printemps), le chantier va s'étaler jusqu'en 2014. « Notre idée est de restaurer un îlot qui porte l'âme de la ville, avec comme catalyseur le grand magasin, précise Denis Oussadon. Nous voulons en faire un hub, un lieu de rendez-vous, intégrant toutes les fonctions urbaines : commerces, logements... » Ainsi, 48 appartements (du studio aux 6 pièces) vont être aménagés rue du Noyer dans des immeubles proposant des commerces en rez-de-chaussée (lire ci-dessous). Une imposante sculpture, qui n'a pas encore été choisie, trônera au milieu de leur façade. Certains apparts seront dotés de terrasse en attiques de 115 à 200 m2. « Qualité acoustique, confort thermique et performance énergétique, soucieux de conjuguer respect de l'environnement et qualité de vie en centre-ville », vante le programme. Quelque 68 autres logements seront construits quai Kellermann en lieu et place du parking déjà neutralisé. « A ciel ouvert, ce dernier ne répondait plus aux normes environnementales, note Denis Oussadon. On réfléchit à en ouvrir un en sous-sol. »
Point d'orgue des travaux, l'extension du Printemps rue de la Haute-Montée et la création d'une coque en verre et aluminium pour recouvrir sa façade. A l'annonce du projet de l'architecte Christian Biecher, il y a un an, des voix s'étaient levées. « L'immeuble est promis à détrôner l'actuelle Fnac dans la hiérarchie des ratés architecturaux célèbres de notre ville », estimait, par exemple, l'UMP Jean-Emmanuel Robert. Deux collectifs avaient déposé des recours en contentieux. Ils s'indignaient que deux immeubles du XVIIIe siècle soient détruits en sa faveur. Un accord avec le promoteur a été trouvé en mai. Des éléments de leurs façades vont être intégrés. Quant à la coque, s'enthousiasme Denis Oussadon, « la nuit, elle aura un côté martien. Comme un diamant, elle aura plusieurs facettes. Sa tôle plissée sera un clin d'œil au prêt-à-porter et offrira une impression de mouvement, de dynamisme. »
Philippe Wendling
http://www.20minutes.fr/article/827694/ ... repare-mue

« Une revitalisation exemplaire du commerce de centre-ville »
Le Printemps dévoilera, jeudi, l'architecture intérieure de son magasin nouvelle formule, prévue si tout va bien, pour juillet prochain. Tenue secrète, celle-ci répondra à « une volonté de monter en gamme », expliquent certains observateurs. Avec 7 200 m2 de surface de vente, la boutique se voudra « luxueuse, tournée vers l'international ». Pour Henry Buzy-Cazaux, le président de l'Institut du management des services immobiliers, sa reconfiguration associée à la restructuration du quartier est « exemplaire. Strasbourg va devenir un exemple de transfiguration d'un cœur de ville ancien sur le fond d'un credo commercial. Pendant des dizaines d'années, on ne jurait plus que par les zones situées en périphérie, en première ou deuxième couronne, ce qui a été dur pour les commerçants. Là, au contraire, on revitalise un centre urbain grâce et avec des commerces, ce qui est appréciable pour les professionnels autant que pour les riverains. » Ainsi, outre Le Printemps, Denis Oussadon, le promoteur de l'opération, a prévu l'ouverture de trois boutiques en rez-de-chaussée, rue du Noyer. « Elles s'étendront sur 1 500 m2, 1 000 m2 et 500 m2, précise le président du groupe BO-Financière Valim. Nous sommes en cours de signature avec trois enseignes majeures internationales pour jeunes. » Une « bonne nouvelle », estime Pierre Bardet, le directeur général des Vitrines de Strasbourg : « Plus l'offre est importante en centre-ville, mieux c'est pour tous les commerces. »P. W.
http://www.20minutes.fr/article/827696/ ... ntre-ville