En théorie, on devrait arriver à terme à une offre assez découplée:
- 6 TGV X-Strasbourg-Lyon-Y
- 4 TGV X-Bâle-Mulhouse-Y
et 2 à 3 TGV X-Lyon-Mulhouse-Strasbourg-Y
Sans oublier un TGV Freibourg-Mulhouse-Lyon-Y.

Le tout est de connaitre le potentiel de la zone Mulhouse-Bâle pour les destinations de Lyon et Marseille.

Vu sur le site de Lyria :
En 2013 la ligne Zurich/Bâle <> Paris continue sa croissance avec une hausse de fréquentation de 4 % jusqu’à fin septembre, représentant au total près de
607 000 personnes, soit une augmentation de 25 000 voyageurs en 9 mois.

Frédéric

A propos de la 2e phase du TGV Rhin-Rhône (mais cela peut aussi s'appliquer à la 2e phase de la LGV Est) les autorités fédérales suisses viennent d'indiquer que gagner moins de 30 minutes sur les Paris-Zurich ne présente pas d'intérêt et qu'elles ne modifieront pas les horaires des trains :

http://www.lalsace.fr/actualite/2013/12 ... s-en-garde

Frédéric

Je ne comprends pas le problème, si un jour (...) cette seconde phase se réalise il "suffira" de changer les horaires des accroches à Paris pour rentrer dans le cadencement à Bâle. De toutes façons, cela occasionnera des changements importants dans la dessertes TGV Sud-Est/Rhin-Rhône...

Le gros RVB sur Dijon - Dole a débuté lundi dernier. Conséquence : des détentes pouvant dépasser les 10 min ont été introduites sur les marches de tous les TGV empruntant la LN7.
Notons :
- les Lyria ont des horaires modifiés à l'arrivée ou au départ de Paris Gare de Lyon.
- les autres Paris - Mulhouse ont des horaires modifiés à l'arrivée ou au départ de Mulhouse.
- pour les IS, c'est au cas par cas. Notons que le 6840 est détourné par Lons-le-Saunier et limité à Lyon Part-Dieu. Il dessert toutefois Besançon Franche-Comté TGV (rebroussement) et Besançon Viotte. Il aurait été plus logique de desservir uniquement Viotte, en empruntant le raccordement de Besançon Est, ce qui aurait évité de rebrousser.

La SNCF vient de présenter 3 scénarios à propos de l'avenir des relations TGV, le 1er, le plus radical, envisage de se recentrer uniquement sur les liaisons les plus rentables. A ce propos il est indiqué que le TGV Rhin-Rhône serait abandonné ... C'est la seule ligne mentionnée dans son ensemble dans l'article.
Voici l'article
http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... u-tgv.html

et l'article de l'Est Républicain : le TGV Rhin-Rhône est menacé

http://www.estrepublicain.fr/actualite/ ... est-menace

Frédéric

Challenges confirme que certains cadres de la SNCF voudraient arrêter l'exploitation du TGV Rhin-Rhône, desserte la plus déficitaire

http://www.challenges.fr/entreprise/201 ... rofit.html

Frédéric

...

On sait déjà, au vu de a tournure de l'article, que la solution 3 sera choisie... avec bien sûr des éléments de la 1 et peut-être de la 2.
Quand au TGV Rhin-Rhône... ça va gueuler un peu ; si vraiment le trafic n'augmente pas ils vont supprimer quelques liaisons et/ou pleurer chez l’État et les régions pour qu'ils financent les dessertes. Parce que, bon, c'est juste un effet d'annonce... même en Espagne les LGV les moins utiles ont au moins un aller-retour symbolique par jour.

Par contre, au vu des horaires annoncés en comité de ligne Strasbourg-Saverne, ça sent mauvais pour deux des 4 Strasbourg-Luxembourg (à moins que ce soit juste parce que les horaires ne sont pas connus).

Ça m'étonnerait qu'ils suppriment les dessertes de la LGV Rhin-Rhône, vu le coût de construction de la ligne, ce serait un gâchis énorme que d'arrêter tout service commercial. Et cela porterait un gros préjudice pour toutes les entreprises et usagers qui utilisent cette ligne.

Je n'ose pas imaginer le scandale politique qui en découlerait, fortement relayé par les médias, qui sont toujours très rapides à dégainer au moindre faux pas de la SNCF afin de cracher leur venin sur la société (cf la fausse affaire des "TER trop larges")

C'est tout simplement impossible que ce scénario se produise, d'autant plus que les collectivités locales ont fortement participé au financement de la LGV. A mon avis, cette annonce contient un message implicite : un appel aux collectivités locales pour conventionner les trains les plus déficitaires (cela se fait déjà sur TGV avec le Brive - Lille conventionné par les Régions Centre et Limousin).

Je pense que ce sont surtout les intersecteurs (et notamment les bolides) ainsi que les Paris - Besançon qui plombent le bilan de la LGV Rhin-Rhône, sans parler des Paris - Chalon (taux de remplissage quasi nul au sud de Dijon), qui font officiellement partie de l'axe Rhin-Rhône, bien qu'ils n'empruntent pas un seul kilomètre de cette LGV.