Voici une news tirée du journal L'Alsace :
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L’allure du quartier de la gare va beaucoup changer ces prochaines années, au fil de la mue orchestrée avec le cabinet d’urbanisme Seura de David Mangin. « Lieu de toutes les intermodalités » en terme de transports, le site accueillera à terme immeubles de bureaux, hôtel-restaurant, centre de conférence et nouveaux logements… Document Vectuel Montbéliard
Représentée au Mipim 2011 qui vient de s’achever à Cannes, l’agglomération mulhousienne suscite un intérêt croissant de la part d’investisseurs potentiels. Le futur quartier d’affaires de la Zac Gare, desservi par deux lignes de TGV dès décembre prochain, y est pour beaucoup…
Voilà déjà plusieurs années que le Mipim de Cannes (Marché international des professionnels de l’immobilier) constitue le plus grand rendez-vous mondial du genre. Pour qui en douterait encore, une visite des entrailles du Palais des festivals, même rapide, suffit à confirmer ce statut enviable. En l’espace de seulement deux stands, on passe du ministère du Tourisme brésilien aux promoteurs croates d’une mirifique marina lovée dans une anse de l’Adriatique… Vingt mètres plus loin, nouveau changement de décor, avec les maquettes d’un projet immobilier grandiose à Bahreïn.
Une ruche cosmopolite, affairée à bâtir les villes de demain et à redessiner celles d’aujourd’hui : voilà ce qu’est le Mipim, dont l’édition 2011 s’est achevée vendredi soir. La concurrence internationale n’y est pas seulement rude : elle est exacerbée.
Et pourtant… Lentement mais sûrement, l’« oiseau mulhousien » y fait son nid. Certains signes ne trompent pas : le succès rencontré par les plaquettes de présentation du projet « Mulhouse grand centre », épuisées en une journée et demie de salon, ou encore la taille du stand partagé avec les autres villes membres du réseau de villes « Métropole Rhin-Rhône », doublée par rapport à l’an dernier. Le stand en question est également mieux placé et entouré de voisins prestigieux : Nantes, Bordeaux, etc. Bien sûr, on est très loin des mastodontes comme Paris ou Londres, qui trustent chacun un hangar entier, à l’extérieur du palais.
Bref : le changement est là. Sans surprise, c’est le chantier de la Zac Gare, dont la première pierre a été posée lundi dernier ( L’Alsace du 8 mars), qui intéresse au premier chef les investisseurs potentiels. Quand Jean-Marie Bockel, président de la M2A (Mulhouse Alsace agglomération) et Jean Rottner, maire de Mulhouse, entament leur conférence de presse, ils attirent une affluence presque égale à celle venue écouter le maire de Nantes Jean-Marc Ayrault, vingt minutes plus tôt. Un résultat flatteur. Sitôt la présentation officielle finie, plusieurs conciliabules se forment spontanément, en petits comités .
Peu à peu, la M2A et la Ville de Mulhouse gagnent ainsi leurs galons de collectivités locales non seulement crédibles, mais courtisées. « Il faut rester lucide, tempère Jean Rottner, le marché immobilier mulhousien n’est pas un marché tendu ! Mais un projet comme la Zac Gare constitue un "produit d’appel" qui permet d’ouvrir des perspectives… »
La dernière annonce en date ? L’arrivée du prestigieux joaillier Mauboussin, en lieu et place de l’enseigne « Saintes Chéries », place de la Réunion. « On sent un vrai frémissement, résume Yves-Marie Mourlat, l’un des piliers du staff de la Société d’équipement de la région mulhousienne (Serm). Il y a du passage au stand. Beaucoup de passage – et ça n’est pas juste pour récupérer un stylo ou une clé USB ! Les gens qui viennent sont vraiment intéressés, ils posent tout de suite les bonnes questions. »
« C’est ici que ça se passe, renchérit Jean-Marie Bockel. Ça ne veut pas dire qu’on signe tout de suite, bien sûr ! C’est un travail de longue haleine… C’est là que se préparent les investissements, les projets de demain. Le centre commercial de la Porte Jeune, par exemple, c’est à Cannes, dès 2002, qu’on a commencé à le préparer — d’où l’importance de venir régulièrement. Le Mipim est un investissement utile s’il est fait dans la durée. Y être, c’est rentrer dans le club des "gens intéressants". »
Actualité oblige, l’arrivée du TGV Rhin-Rhône, le 11 décembre prochain, est le principal argument mis en valeur cette année par la délégation mulhousienne. « Des arguments, il ne faut pas en avoir 36, mais deux ou trois bons — et le TGV en est un extrêmement puissant », confie le nouveau directeur de la Serm, Stephan Muzika.
Seule ombre au tableau : Strasbourg, cette année encore, a choisi de faire bande à part, juste en face du stand de la Métropole Rhin-Rhône. Pourquoi ne pas plutôt faire stand commun ? Jean-Marie Bockel fait plus qu’y songer : il milite pour. « On a tout à gagner à se présenter au Mipim ensemble », assure le président de la M2A. Ensemble et d’égal à égal. Dès 2012 ? L’avenir le dira…
le 13/03/2011 à 00:00 par Emmanuel Delahaye
Représentée au Mipim 2011 qui vient de s’achever à Cannes, l’agglomération mulhousienne suscite un intérêt croissant de la part d’investisseurs potentiels. Le futur quartier d’affaires de la Zac Gare, desservi par deux lignes de TGV dès décembre prochain, y est pour beaucoup…
Voilà déjà plusieurs années que le Mipim de Cannes (Marché international des professionnels de l’immobilier) constitue le plus grand rendez-vous mondial du genre. Pour qui en douterait encore, une visite des entrailles du Palais des festivals, même rapide, suffit à confirmer ce statut enviable. En l’espace de seulement deux stands, on passe du ministère du Tourisme brésilien aux promoteurs croates d’une mirifique marina lovée dans une anse de l’Adriatique… Vingt mètres plus loin, nouveau changement de décor, avec les maquettes d’un projet immobilier grandiose à Bahreïn.
Une ruche cosmopolite, affairée à bâtir les villes de demain et à redessiner celles d’aujourd’hui : voilà ce qu’est le Mipim, dont l’édition 2011 s’est achevée vendredi soir. La concurrence internationale n’y est pas seulement rude : elle est exacerbée.
Et pourtant… Lentement mais sûrement, l’« oiseau mulhousien » y fait son nid. Certains signes ne trompent pas : le succès rencontré par les plaquettes de présentation du projet « Mulhouse grand centre », épuisées en une journée et demie de salon, ou encore la taille du stand partagé avec les autres villes membres du réseau de villes « Métropole Rhin-Rhône », doublée par rapport à l’an dernier. Le stand en question est également mieux placé et entouré de voisins prestigieux : Nantes, Bordeaux, etc. Bien sûr, on est très loin des mastodontes comme Paris ou Londres, qui trustent chacun un hangar entier, à l’extérieur du palais.
Bref : le changement est là. Sans surprise, c’est le chantier de la Zac Gare, dont la première pierre a été posée lundi dernier ( L’Alsace du 8 mars), qui intéresse au premier chef les investisseurs potentiels. Quand Jean-Marie Bockel, président de la M2A (Mulhouse Alsace agglomération) et Jean Rottner, maire de Mulhouse, entament leur conférence de presse, ils attirent une affluence presque égale à celle venue écouter le maire de Nantes Jean-Marc Ayrault, vingt minutes plus tôt. Un résultat flatteur. Sitôt la présentation officielle finie, plusieurs conciliabules se forment spontanément, en petits comités .
Peu à peu, la M2A et la Ville de Mulhouse gagnent ainsi leurs galons de collectivités locales non seulement crédibles, mais courtisées. « Il faut rester lucide, tempère Jean Rottner, le marché immobilier mulhousien n’est pas un marché tendu ! Mais un projet comme la Zac Gare constitue un "produit d’appel" qui permet d’ouvrir des perspectives… »
La dernière annonce en date ? L’arrivée du prestigieux joaillier Mauboussin, en lieu et place de l’enseigne « Saintes Chéries », place de la Réunion. « On sent un vrai frémissement, résume Yves-Marie Mourlat, l’un des piliers du staff de la Société d’équipement de la région mulhousienne (Serm). Il y a du passage au stand. Beaucoup de passage – et ça n’est pas juste pour récupérer un stylo ou une clé USB ! Les gens qui viennent sont vraiment intéressés, ils posent tout de suite les bonnes questions. »
« C’est ici que ça se passe, renchérit Jean-Marie Bockel. Ça ne veut pas dire qu’on signe tout de suite, bien sûr ! C’est un travail de longue haleine… C’est là que se préparent les investissements, les projets de demain. Le centre commercial de la Porte Jeune, par exemple, c’est à Cannes, dès 2002, qu’on a commencé à le préparer — d’où l’importance de venir régulièrement. Le Mipim est un investissement utile s’il est fait dans la durée. Y être, c’est rentrer dans le club des "gens intéressants". »
Actualité oblige, l’arrivée du TGV Rhin-Rhône, le 11 décembre prochain, est le principal argument mis en valeur cette année par la délégation mulhousienne. « Des arguments, il ne faut pas en avoir 36, mais deux ou trois bons — et le TGV en est un extrêmement puissant », confie le nouveau directeur de la Serm, Stephan Muzika.
Seule ombre au tableau : Strasbourg, cette année encore, a choisi de faire bande à part, juste en face du stand de la Métropole Rhin-Rhône. Pourquoi ne pas plutôt faire stand commun ? Jean-Marie Bockel fait plus qu’y songer : il milite pour. « On a tout à gagner à se présenter au Mipim ensemble », assure le président de la M2A. Ensemble et d’égal à égal. Dès 2012 ? L’avenir le dira…
le 13/03/2011 à 00:00 par Emmanuel Delahaye
Bonne journée,
Fool
)
