Un opérateur privé pour remettre les Bains à flots
Joyau du Jugendstil, l'Art nouveau allemand, les Bains municipaux ont été construits entre 1904 et 1911.


Estimée à 30 millions d'euros, la rénovation des Bains municipaux nécessiterait une hausse de 5 % de la taxe d'habitation si la ville voulait la financer seule. Impensable selon le premier adjoint PS Robert Herrmann qui a annoncé, hier, que les travaux seront confiés « à un partenaire du service public », comprendre à un opérateur privé. Pour autant, celui-ci sera dans l'obligation de gérer ensuite l'espace selon les règles et tarifs appliqués dans les huit autres piscines publiques de la CUS. « Ce n'est pas une privatisation », martèle l'élu. L'opérateur sera désigné en 2012-2013 afin de permettre le lancement du chantier dans les mois qui suivent. L'établissement du boulevard de la Victoire, joyau du Jugendstil, rouvrira en 2017. Des concertations vont être menées d'ici à juillet pour définir quels nouveaux services le lieu pourrait proposer. Une brasserie, une piscine extérieure et un solarium sont déjà évoqués.
P. W.
http://www.20minutes.fr/article/725814/ ... ains-flots

J'avoue que c'est une bonne chose que ça avance un peu dans ce dossier, et la brasserie, la piscine en extérieure et le solarium pourquoi pas finalement? Après je me doute que la brasserie c'est aussi des sous qui pourraient hypothétiquement rentrer dans la poche de l'investisseur.

Vestiaires mixtes à la piscine

Le plan de rénovation des piscines de la CUS prévoit plusieurs innovations dans le fonctionnement des espaces aquatiques, notamment des vestiaires et douches mixtes, des espaces de déchaussage, etc. Cela mérite quelques explications.

Une vue de l’espace loisirs du projet de rénovation de la piscine de la Kibitzenau. (DR - Dietman Feichtinger, architecte)

Commençons par les vestiaires et douches mixtes. La rénovation des piscines pilotée par Claude Froehly, vice-président de la CUS chargé des sports, s’est aussi intéressée au fonctionnement des espaces aquatiques.

Les études menées parmi les usagers ont montré que les vestiaires séparés posaient problème aux familles. « On a pensé avant tout aux familles », disait Claude Froehly, lors d’une récente interview. « Aujourd’hu i, la piscine devient de plus un espace de loisirs pour la famille. » Le plan piscines a été guidé par cette préoccupation.
C’était une angoisse pour les familles

« Imaginez, précise Élisabeth Zisswiller, chef du service piscines et plans d’eau à la CUS, une maman qui emmène ses enfants à la piscine. Si elle est accompagnée d’un garçon, elle doit le laisser aller seul dans les vestiaires hommes. Ou, un papa accompagné d’une petite fille… » Pour certains parents, « cette séparation était une angoisse. » D’où la décision : on fait du mixte.

Cela signifie un espace de vestiaires commun. Avec des cabines individuelles pour se changer, évidemment, et des cabines plus spacieuses pour les parents accompagnés d’enfants.

Exception à cette règle : pour les scolaires on a prévu de grands vestiaires qui, cette fois, séparent filles et garçons, comme au bon vieux temps.

L’espace douches est également commun aux hommes et aux femmes -puisqu’on se douche en maillot de bain. Celles et ceux qui le souhaitent ont à leur disposition des cabines de douche individuelles.

La piscine est « comme une plage » : les douches sont ouvertes sur les bassins pour éviter tout comportement indésirable.

Cette nouveauté est-elle choquante ? Aux bains municipaux, boulevard de la Victoire, les douches sont mixtes depuis longtemps. Dans les nouvelles piscines que l’on construit actuellement, la mixité des vestiaires est la règle. Dernier exemple en date, celle d’Obernai. À la piscine d’Ostwald, actuellement en travaux, ce sera le cas. Daniel Hinsberger, président du club de natation d’Ostwald, ne trouve rien d’extraordinaire aux vestiaires mixtes. « Ben quoi ! Tu entres, tu te changes dans ta cabine, tu mets tes affaires devant toi dans un casier et tu vas prendre ta douche avant d’entrer dans le bassin. C’est comme en Allemagne, comme partout. »

Cette nouvelle organisation rationalise les espaces et facilite le nettoyage et l’hygiène.

C’est l’autre grande préoccupation de Claude Froehly et de l’équipe piscines de la CUS. Pour la « Kibitzenau », on a prévu que les gens se déchaussent dès l’entrée. Ensuite seulement, ils se dirigent vers les vestiaires. « On limite ainsi la zone à risques. »

Les responsables des piscines vont également insister auprès des gens pour qu’ils prennent leur douche avant d’entrer dans l’eau, et pas seulement après. La douche, avec savon, débarrasse le corps de divers petits déchets organiques (cheveux, transpiration, peaux mortes) qui réagissent au contact du chlore pour former la chloramine. C’est la chloramine qui provoque des irritations des yeux et de la peau.
Grand bassin en inox
à la Kibitzenau

Quant à la piscine de la Kibitzenau, elle comportera un bassin supplémentaire de 250 m 2 destinée à l’usage loisirs. Le grand bassin sera en inox. L’entretien sera beaucoup plus pratique : pas de carreaux qui se décollent ni de joints qui se dégradent. Le « mur » mobile qui était initialement prévu pour délimiter les espaces (pour l’entraînement du water-polo) a été abandonné au profit d’un aileron rétractable au fond du bassin. Pour délimiter les espaces, il suffira de le déployer.

Enfin, on a prévu un éclairage latéral qui devrait être apprécié par les baigneurs.

La piscine sera également homologuée pour les championnats sur 25 mètres. Les travaux devraient commencer en juin 2012 et durer un an. Une réunion publique aura lieu fin septembre.

Roger Wiltz
http://www.dna.fr/fr/strasbourg/info/53 ... la-piscine

Le choix du bon sens

La piscine « Tournesol » de Lingolsheim va faire l’objet d’une restructuration et d’une extension dans le cadre du plan piscines programmé par la CUS. Ce sera le 4 e bassin après ceux d’Ostwald, du Wacken et de la Kibitzenau. Réouverture : début 2014, coût : 6 millions d’euros.

« C’est un moment important pour Lingolsheim et les sportifs », annonçait hier Yves Bur, député-maire de Lingolsheim, en accueillant dans sa piscine Claude Froehly, vice-président de la CUS délégué aux sports.

Face à un « état des lieux préoccupant », la CUS a lancé un plan piscines : « Tout s’effritait à la Kibitzenau. Ici l’eau s’infiltrait dans les douches. À Ostwald, les produits chimiques étaient dans l’infirmerie », énumérait Claude Froehly.

Depuis plusieurs années, la piscine de Lingolsheim faisait l’objet d’une réflexion municipale : démolition, nouvel équipement près du stade ? Cet équipement, non classé, mais « remarquable » faisait partie du programme national de construction de mille piscines en 1969. Objectif : l’apprentissage de la natation, suite aux mauvais résultats des nageurs français aux Jeux olympiques de 1968.

Reproduite 183 fois en France, ce bassin de type Tournesol construit en 1980 à Lingolsheim présentait un état de vétusté avancé, des gros défauts côté acoustique, énergétique, ainsi qu’une ventilation déficiente.

Ce qui n’empêchait pas 85 000 entrées par an. « Nous avons fait le choix du bon sens et de la modernité et de conserver la proximité. Nous voulions garder le dôme par fidélité à l’histoire tout en proposant une offre nouvellement dimensionnée », ajoutait Yves Bur. Le projet retenu est celui du cabinet d’architectes Urban Kultur qui a respecté la piscine actuelle, complétée sous le dôme par deux autres bassins. Les vestiaires, bureaux et autres locaux techniques seront regroupés dans une extension en forme de boomerang, avec création d’un jardin intérieur entre les deux bâtiments.
Réduction de la consommation d’énergie et d’eau

Autres éléments de cette restructuration : l’implantation de l’extension permet d’envisager un parvis généreux qui s’étire le long de la rue de Normandie, avec des bancs, des arceaux à vélos et des arbres. Le mot-clef du projet est la transparence. Le hall d’entrée, vaste et chauffé, permettra de voir le bassin de loisirs et les vestiaires. Pas de parkings supplémentaires, ceux du collège voisin pouvant être utilisés.

Le dôme connaîtra une nouvelle répartition des hublots pour amener davantage de lumière dans le bassin actuel, doté d’un cuvelage inox. Yves Bur promet « une voûte étoilée » avec les lumières implantées dans le sous-plafond tendu du dôme qui conservera sa capacité de s’ouvrir aux beaux jours. Toujours lors de la belle saison, le maire prévoit l’ouverture du parc urbain voisin pour agrandir la zone de détente. Finie l’odeur du chlore qui saisit à l’entrée : les installations de traitement d’air seront revues et améliorées, tout comme le système de filtration.

Les travaux englobent la réduction de la consommation énergétique de 50 %, de l’émission en gaz à effet de serre de 30 % et de consommation d’eau de 20 %. « Ce sera un bassin basse consommation », résume Yves Bur.

Ce chantier impliquera des changements d’habitudes pour les usagers, avec une redéfinition de l’occupation pour mieux définir les créneaux. « Quand on refait sa cuisine, on ne peut pas cuisiner en même temps », insistait Claude Froehly. Pas question donc d’espérer une piscine provisoire !

D.E. Wirtz-Habermeyer
http://www.dna.fr/fr/strasbourg/info/58 ... u-bon-sens

Lingolsheim Vieux de 30 ans, l'équipement municipal laisse apparaître quelques signes de vétusté

Soucoupe volante pour les uns, tournesol géant pour les autres, la piscine de Lingolsheim ne laisse personne indifférent. « Le style architectural est plutôt original, mais il n'est plus vraiment dans l'air du temps. Un bon coup de pinceau lui ferait du bien », avouait, hier, une nageuse à la sortie de l'établissement.
Cela tombe bien. Datant de 1980, la piscine de Lingolsheim (85 000 entrées), œuvre emblématique de l'architecte Bernard Schoeller, va faire l'objet d'une « profonde rénovation ». De type « tournesol » avec sa coupole grise si caractéristique, elle sera réhabilitée des bassins au plafond. Coût des travaux : 6 millions d'euros. « Cet équipement est ancré dans la vie de la commune. On aurait pu le démolir, mais on préfère le moderniser et conserver son dôme, en ne reniant pas l'histoire de ce bâtiment », a déclaré, hier lors de la présentation du projet, le député-maire (UMP) de Lingolsheim, Yves Bur.

Coupole coulissante

Inscrits au Plan piscines de la CUS, prévoyant la rénovation de quatre autres établissements d'ici à 2014 (Hautepierre, Ostwald, Kibitzenau et Wacken), les travaux à Lingolsheim, qui doivent débuter en début d'année, prévoient une refonte totale des lieux. Sous la future coupole, qui sera revêtue d'un faux plafond tendu percé de puits de lumière, il n'y aura plus un, mais trois bassins, dont un dédié aux activités aquatiques et une pataugeoire pour les enfants. « L'objectif est de varier l'offre familiale, en apportant plus de confort. Cette piscine sera ainsi tournée vers le sport, la détente et le bien-être », a commenté Claude Froehly, le vice-président de la CUS, délégué aux sports. Particularité de la coupole, elle coulisse à 120 degrés, permettant, dès les beaux jours, de nager sous le soleil. Une ambiance estivale bientôt agrémentée de plages et d'espaces verts. Côté coulisses, un nouveau bâtiment de 780 m2 sera construit pour abriter le hall d'accueil, les vestiaires et les locaux techniques. Durant le chantier, qui doit s'achever début 2014, la piscine sera fermée « au moins 6 mois ».
Arnaud Guiguitant

Virage aux Bains municipaux

Le partenariat public-privé a été abandonné dans le projet de réhabilitation des Bains municipaux de Strasbourg. D’un coût de 30 millions d’euros, les travaux devraient durer trente mois, le début du chantier étant fixé en juillet 2013. On s’oriente désormais vers une nouvelle formule de type service public local pour rénover la piscine de la Victoire sur le modèle des thermes de Caracalla à Baden.

Le maire, Roland Ries, a indiqué que cette remise à plat du dossier n’avait rien à voir avec la victoire à Strasbourg de… Martine Aubry, étiquetée plus sociale.

Une piscine flambant neuve pour Noël 2013

A l'occasion du dernier conseil de communauté de l'année, les élus de la CUS vont se plonger aujourd'hui dans le dossier du Plan piscines qui prévoit, d'ici à 2017, la réhabilitation de neuf équipements nautiques de l'agglomération. Cet après-midi, il sera question de la restructuration et de l'extension de la piscine de la Kibitzenau, ouverte en 1965 et dont les travaux doivent commencer en début d'année. « On va refaire la toiture et la façade, remplacer les installations d'air et créer de nouvelles fonctionnalités », a précisé Claude Froehly (PS), le vice-président de la CUS en charge des sports. Autre changement, la construction d'une extension de 700 m2 au bâtiment existant qui, selon l'élu, « abritera un nouveau bassin d'apprentissage de 250 m2 et une pataugeoire. Le tout en faisant des économies d'énergie », a-t-il rappelé. Un nouveau parvis sera créé, ainsi qu'un accès principal à la piscine et des jeux d'eau. Coût total des travaux : 18 millions d'euros. Le chantier est prévu jusqu'en décembre 2013.A. G.

http://www.20minutes.fr/article/842910/ ... -noel-2013

Trois mois. C’est le temps nécessaire pour permettre à la piscine d’été du Wacken d’accueillir ses baigneurs. Le premier juillet prochain, c’est aussi le moment où la piscine de Kibitzenau fermera ses portes pendant deux années. Le centre de réadaptation fonctionnelle Clemenceau viendra alors à la rescousse pour permettre aux clubs de poursuivre leur activité sportive.

À J-100 avant l’ouverture de la piscine du Wacken, le chantier poursuit son bonhomme de chemin. « On est dans les temps, le chantier est compliqué, il y a 24 lots en tout et pour tout. Le gros œuvre est aujourd’hui terminé : les anciens bâtiments et les vestiaires sont démolis. Il reste trois mois pour terminer la piscine », résume Claude Froehly.

Si la piscine d’été sera opérationnelle -des cabanons en bois prendront place à l’extérieur du bâtiment pour permettre aux nageurs de se changer-, la partie hivernale en revanche attendra… l’automne.
« L’effort demandé est collectif »

« La mi-octobre », précise l’élu d’Illkirch-Graffenstaden, vice-président de la CUS en charge du plan piscine de la CUS. Seront alors bâtis les vestiaires en dur. L’ensemble des bassins seront quant à eux achevés, ainsi que le tunnel que pourront emprunter les baigneurs pour gagner la partie extérieure de la piscine nordique.

Le plus dur reste cependant à venir pour les nageurs. Car avec la fermeture annoncée de la piscine de la Kibitzenau, « avec ses huit lignes d’eau de 50 m, cela représente 20 % de l’ensemble des créneaux de la CUS », calcule Claude Froehly. Il faut donc trouver des lignes d’eau ailleurs. Or, c’est une denrée plutôt rare.

« Il a fallu recenser tous les bassins aux alentours et redistribuer l’ensemble des créneaux. Un effort a été demandé à l’ensemble des clubs et associations, qui se sont montrés compréhensifs », explique l’élu communautaire. Il a fallu force persuasion pour les convaincre de ne pas se montrer trop gourmands en créneaux horaires, vu le manque de bassins.

Une alternative a cependant vu le jour : la piscine du centre de réadaptation fonctionnel Clemenceau, sise au boulevard du même nom à Strasbourg, va proposer des créneaux -après la fermeture du centre- pour les clubs de natation de la SNS et de l’ASPTT, qui sont « les plus impactés par la fermeture de la Kibitzenau ». Cela représente un bassin de quatre couloirs de 25 m, disponibles de 17 h à 22 h, cinq soirs par semaine. De quoi absorber pour le manque de créneaux de natation pour les pratiquants qui font de la compétition.

Quant aux clubs de water-polo, ils iront au centre nautique de Schiltigheim, où les horaires ont été réaffectés. Concernant ce jeu de chaises musicales, qui s’effectue parfois avec des grincements de dents, « l’effort demandé est collectif », martèle Claude Froehly, qui souligne que les priorités ont été données aux scolaires, aux clubs et aux associations. Le grand public passera après.
La piscine du Wacken ne permet pas la pratique sportive

Cela devrait s’arranger en 2014. Mais auparavant, la fermeture de la piscine de Lingolsheim, programmée en janvier 2013 risque fort de créer un peu de tension supplémentaire sur les créneaux horaires. La piscine du Wacken qui devait alors être totalement opérationnelle, ne permet pas la pratique sportive. Ce n’est pas tant dans l’eau que cela pose problème, c’est à l’extérieur pour les entraîneurs ou les accompagnateurs, qui devraient assister aux longueurs des compétiteurs… dehors. Par tous les temps.
http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg ... -rescousse

Manque d'envergure!

Heureusement qu'il y a Nautiland a Haguenau , le super complexe public de Saverne (pas cher!), la Piscine d'Obernai, et les piscines en Allemagne...

Pour une capitale Europeenne Strasbourg fait très fort.. du coté des piscines! mort de rire! c'est vrai il y a les gravieres! ..
ajouté le 01.04.2012 | 10h14 par romains67