Des quais et des pontons, des passerelles, des sentiers, des ruelles, de l'eau, de l'herbe, des arbres, des jardins familiaux et, derrière les maisons, l'étang du Bohrie : « Aux Rives du Bohrie, on ne détruit pas de la nature pour y mettre du béton, explique Jean-Marie Beutel, le maire d'Ostwald et vice-président de la CUS, on construit avec la nature. C'est la signature de notre commune. »
L'écoquartier des Rives du Bohrie sera installé sur 13 hectares dans une zone de 50 hectares, en bordure et en arrière de la ligne de tram B (vers Lingolsheim). Actuellement, on trouve là un champ de maïs et -déjà- un espace de « renaturation ».

Une ville à quai

Cette renaturation, menée sous le contrôle d'Alsace Nature, est destinée à compenser la trouée pratiquée par la ligne de tram dans la forêt du Kreuzlegert.
La paysagiste Catherine Linder qui travaille depuis des années sur ce projet, avec le bureau d'études Lollier ingénierie, a conçu « une ville à quai ». Quais de promenade et de circulation, sur planches ou béton, le long des prairies, pontons au bord de l'étang, au bord aussi de la « nouée », cette coulée bleue qui va drainer les eaux vers le ruisseau Ostwaldergraben, à l'autre bout. L'Ostwaldergraben (le fossé d'Ostwald) qui servait jadis à l'évacuation des effluents de la tannerie, et qu'on appelait de ce fait « Stinkgraben » (le fossé puant), est redevenu un joli cours d'eau propre, où la vie aquatique est revenue, et aussi les oiseaux qui nichent dans les roseaux.

Appartements et maisons de ville

Le « béton » - mais il y aura sans doute des constructions en bois, cela dépendra des promoteurs - sera présent le long de la ligne de tram, et, dans une moindre mesure, à l'intérieur du site.
Au total, il est prévu 100 000 mètres carrés de SHON (surface hors œuvre nette) dont une partie, encore à définir, vouée au commerce. Cela devrait représenter un millier de logements de toutes les tailles, et même des « maisons de ville » jumelées, mais le pavillon entouré d'un jardin privatif, qui peuple les lotissements alsaciens, n'aura pas cours aux Rives du Bohrie : on est dans un quartier urbain.
Le logement aidé (bailleurs sociaux), représentera 20 % du nombre de logements, plus 10 % en accession sociale à la propriété. Le reste, 70 %, sera réservé au secteur privé. « Le phasage des opérations et la taille des logements s'adaptera aux besoins réels en fonction de l'évolution du marché », dit Jean-Marie Beutel.
De l'imagination, encore de l'imagination...

Cinq phases de réalisation ont été prévues qui vont s'étaler sur dix à quinze ans, la concession étant donnée à l'aménageur sur 15 ans. L'aménageur devra lancer un concours d'architectes et de promoteurs-constructeurs, sachant qu'aucun promoteur ne pourra réaliser plus d'un quart des logements. « Il y aura donc au moins quatre promoteurs ».
Le cahier de charges élaboré par la CUS et la Ville d'Ostwald prévoit également que « la créativité architecturale » sera harmonisée : on fera appel à l'imagination des professionnels, mais dans la coordination, pour un quartier à la fois diversifié et cohérent.
Le maire pense que l'on est dans de bonnes conditions de réalisation car les trois quarts des terrains sont propriété de la Ville ou de la CUS : « On n'a pas à craindre une flambée des prix ».

Roger Wiltz

Ostwald se situe sur la rive gauche de l'Ill, dans sa plaine d'inondation, d'où un sol très léger et graveleux.

À 20 minutes du centre de Strasbourg, de la gare, de l’aéroport d’Entzheim et de l’Allemagne, Ostwald bénéficie d’une situation géographique privilégiée. La ville est traversée par l’autoroute A35 qui permet aux Ostwaldois un accès direct vers le sud et l’ouest du département (Molsheim, Obernai, Sélestat).

Population 10 804 hab. (2008)


Voici l'extension du "Point d'eau" par les architectes Denu & Paradon
Coût : 10 M d'€
Travaux : ? 2012-2013







1ère résidence de 70 logements à voir le jour sur le site de l'Eco-quartier

Les villages d'or



Concernant les premières constructions des Rives du Bohrie, voilà ce qui est paru dans le "Ostwald'info" de décembre :
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Logement
Une résidence senior à Ostwald : un vrai village

La volonté de la Ville d’Ostwald est d’offrir une gamme complète d’habitat de qualité aux différentes générations. C’est la raison pour laquelle la municipalité a décidé de retenir pour nos seniors un projet conçu par un groupe expérimenté, celui de VILLAGE D’OR associé à un constructeur alsacien fiable et compétent, l’Immobilière BARTHOLDI.
Ce projet doit permettre aux aînés d’Ostwald et des environs de résider et de vivre dans un site proche de leur famille et de leur environnement familier, ce sont des logements sous forme de petites maisons, une soixantaine environ, étudiées pour leur accessibilité et la sécurité de leurs occupants, disposant d’un clubhouse central offrant différentes commodités grâce à la présence d’une gestionnaire animatrice disponible et habitant sur place.
Ils peuvent dans un premier temps être acquis par ceux qui veulent y résider, ou bien sûr, mis en location par la suite. Cette réalisation à taille humaine, située entre l’allée du Bohrie, la rue de Lingolsheim et la rue du Lac, tout en étant proche des commerces, des services de santé et de la vie locale, s’intègre harmonieusement au quartier existant.
Le Village Senior bénéficiera d’une proximité en matière de transports en commun avec le tram mais aussi les pistes cyclables, les cheminements piétons menant aux espaces naturels dont sont particulièrement dotés notre ville.

36 logements - Îlot E2 - Lauréat


http://www.laisnearchi.com

Dernière modification par FF67 (Aujourd'hui 18:31:11)

La commercialisation des premiers logements des Rives du Bohrie a démarré hier. Réunis encore aujourd’hui sous une bulle, les quatre promoteurs vendent ce « morceau de ville » de demain.

Le visiteur est bien accueilli, pas de doute. Sous la grande bulle mise en place exceptionnellement par Afedim, la société immobilière du Crédit Mutuel, les quatre promoteurs des Rives du Bohrie (première tranche) sont prêts pour vous vendre l’appartement de vos rêves.

Il y a Nexity, Edifipierre, Bartholdi et Alcys. Quatre projets, 316 logements, pour un morceau d’un quartier qui n’existera complètement qu’en 2027…

« Moi, je connais bien Ostwald, je suis originaire d’ici, donc je sais qu’on trouve tous les services, explique une jeune femme, venue avec son conjoint. Ce qu’on aime bien ici, c’est le tram. Mais ce qui nous fait un peu peur, c’est qu’on ne sait pas forcément à quoi ça ressemblera dans 15 ans. J’ai peur que ça fasse un peu cité. »

Elle craquerait bien pourtant pour un des « attiques » d’Alcys ou de Bartholdi. Une « maison sur le toit », la nouvelle tendance de l’immobilier. Une terrasse de 100 m 2, plus grande que l’appartement… « Ça fait un argument de poids », note le compagnon.

Question prix, « ça va ». Les quatre projets jouent tous dans la même catégorie, entre 3000 et 3500 euros le mètre carré. Tous proposent également des appartements allant du studio au 5, voire 6 pièces, des garages, des ascenseurs, des parkings vélos, etc.

Mais sous la bulle blanche, la concurrence fait rage dans un contexte « ralenti » comme en ce moment. Et même si tous « ont l’habitude » des projets en ZAC (lire l’encadré) et évoquent une « bonne ambiance », tout est bon pour séduire l’acheteur potentiel. On met donc en avant l’emplacement — avec vue sur le plan d’eau-, le label « BBC –20 % » ou les WC suspendus, selon sa stratégie.

L’objectif : vendre un maximum d’ici à samedi soir. Car tous ne prévoient pas d’ouvrir un point de vente permanent par la suite. « Mais on ne se fait pas de souci, sourit une commerciale. Le tram, la nature, la proximité du centre de Strasbourg… Tous les programmes qui sortent ne sont pas comme ça ! »

Les premiers habitants de cette première tranche devraient emménager dans le premier semestre 2014.
http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg ... t-a-vendre

Pourquoi n'entend on jamais de la part de la ville ou autre que la capitale alsacienne vise le demi millions d'habitants, voir plus ....
on n'ose pas dire que la ville ce n'est plus juste le centre ville. A Bordeaux il y a longtemps que l'on considère les limites entre la ville et l'agglo particulièrement poreuses...

quel manque d'ambition.