Citation:
Bref, y'a pas une législation qui encadre les horaires de travail pour ce genre de chantier ?
A priori si, mais je ne la connais pas !
Hop, un peu de neuf :
Citation:
Le chantier du magasin Printemps en rythme de croisière
Trois bâtiments ont été démolis et reconstruits, un quatrième, complètement désossé, est en cours de restructuration. Percée de dalles pour l’installation d’une trémie d’escalators, ouverture de verrières en forme de prismes préfigurent la mue du grand magasin du Printemps, au centre-ville de Strasbourg.
Démarré en mai 2011, le chantier doit offrir, début 2013, 7 500 m² de surfaces commerciales d’un seul tenant largement baignées de lumière naturelle. Pour ce qui est de l’image sur l’extérieur, l’architecte Christian Biecher a imaginé une tenue de lumière où de grandes ouvertures vitrées évoquant des pierres précieuses alternent avec un drapé architectural d’aluminium traité en couleur… champagne !
La transformation du grand magasin s’inscrit dans un budget de 25 M€, et dans le cadre plus vaste d’un projet dont la maîtrise d’œuvre générale est assurée par le cabinet d’architectes Denu et Paradon et qui est porté par la financière Valim. Où deux autres immeubles neufs vont grimper dans le paysage avec commerces et appartements de standing.
http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg ... -croisiere
Citation:
Audacieux, polémique et partie d’un ensemble plus vaste
La rénovation du Printemps s’intègre dans un projet immobilier de 24 000 m² entre la place de l’Homme-de-Fer et le quai Kellermann.
Le chantier du grand magasin, qui vient empiéter aujourd’hui sur le quai du tramway, n’est qu’une partie du projet immobilier porté par le groupe B&O. L’ensemble de l’îlot depuis la place de l’Homme-de-Fer jusqu’au quai Kellermann est concerné par l’affaire, d’où le trou béant laissé plus haut, rue du Noyer, pour la suite des opérations.
L’architecte Christian Biecher intervient pour la seule façade du grand magasin. Les deux nouveaux immeubles qui se construiront rue du Noyer (socle commercial avec en partie haute, des appartements de standing), tout comme les démolitions-reconstructions de la rue de la Haute-Montée se font sous l’égide du cabinet Denu et Paradon.
Pour donner une échelle à ce chamboulement en centre-ville, le promoteur chiffre le coût total de l’opération à 250 M€. Le coût de rénovation du seul grand magasin se situe (à l’intérieur de ce budget) aux alentours de 25 M€.
Compromis patrimonial
Pour revenir au Printemps nouveau, on notera que malgré l’audace esthétique de Christian Biecher, il est néanmoins le fruit d’un compromis entre passionnés de patrimoine et visionnaires d’une ville moderne.
Dès le départ, l’architecte avait intégré la façade en grès rose du 11, rue de la Haute-Montée, témoignage du XIX e siècle. Après une polémique intense, en conseil municipal, en controverse avec les Amis du Vieux Strasbourg et agrémentée d’une pétition d’un millier de signatures, il a fallu aller un peu plus loin dans les concessions.
Les éléments remarquables de la façade du 9, rue de la Haute-Montée, datant du XVIII e siècle, seront finalement conservés et apparaîtront partiellement dans une échancrure de l’habillage d’aluminium et de verre de Christian Biecher. Des têtes féminines, notamment, symbolisant les quatre saisons, trouveront là des sortes de vitrines ou d’écrins. Les puristes font la moue, les autres attendent de voir le résultat.
http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg ... plus-vaste
Citation:
250 tonnes de gravats
Entre les démolitions de trois immeubles et les percements de dalles dans l’immeuble conservé, les ingénieurs estiment à 250 tonnes le total des gravats qui seront finalement sortis du site. D’où le soin apporté à l’arrosage régulier, au moment des démolitions, pour éviter d’enfumer les passants au cours des opérations. La transformation radicale du magasin doit engloutir par ailleurs la bagatelle de 11 000 heures de gros-œuvre.
http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg ... de-gravats
Citation:
Grande mue de Printemps
Démarré en mai 2011, l’ambitieux chantier de restructuration du Printemps strasbourgeois entre, après de grosses phases de démolition-reconstruction, dans la partie plus subtile de la transformation des lieux.
À l’angle des rues de la Haute-Montée et du Noyer, le Printemps n’arrête pas de se refaire une beauté. Nuance actuelle : on peut voir poindre, la démarche esthétique de Christian Biecher. L’architecte qui s’occupe du rhabillage façon haute-couture du grand magasin dispose désormais, entre les rues Thomann et de la Haute-Montée, d’une nouvelle coque en béton après démolition de trois immeubles et reconstruction de bâtiments neufs. Dont celui qui porte la façade conservée et restaurée du 11, de la rue Thomann.
Le grand bâtiment d’angle qui poursuit l’ensemble en longeant la station de tram a montré son squelette aux passants ces dernières semaines, avant qu’on ne l’enveloppe d’échafaudages qui permettront de lui faire une nouvelle peau. À l’intérieur de ce bâtiment principal, le gros-œuvre de la restructuration présente une véritable ruche où 60 ouvriers s’activent en permanence sur la totalité des cinq étages.
Escalators avec vue
Alors que les dernières opérations de désamiantage occupent des alvéoles étanches, à l’arrière de la station de tram, le percement de la future trémie pour les escalators a mordu sur toutes les dalles. À chaque niveau, on grignote le béton ancien, on étaye, on découpe les poutres métalliques avant de fixer la nouvelle structure par un nouveau bétonnage.
Au premier semestre 2013, les clients du Printemps doivent trouver là une ascension vers les rayons agrémentée d’un apport en lumière de l’extérieur, l’ensemble du nouvel escalator offrant une vue sur la place de l’Homme-de-Fer.
Dans le même temps, une autre équipe d’ouvriers, sous la coordination de Pertuy Constructions, réalise les ouvertures entre l’ancien bâtiment et le nouveau. Des maçons façonnent dans le mur les silhouettes de pierres précieuses qui accueilleront les futures verrières, en alternance avec un drapé d’aluminium couleur champagne.
« L’implantation du chantier en plein centre-ville, et cette superposition de tâches rendent l’affaire complexe », témoigne Nicolas Oxford, plus particulièrement en charge, au sein de l’entreprise de BTP, de la rénovation des façades. « Notre service méthode a sorti une chronologie très stricte des tâches se superposant dans les immeubles, pour assurer un maximum de sécurité. »
Les hommes de l’art justifient à nouveau l’annexion d’une partie de la rue Thomann, sur l’arrière des opérations. « En l’absence de grutage pour acheminer le matériel de construction, tout se passe par un lift de chantier. » L’autre vendredi, on en déchargeait, dans les étages, des tuyaux d’acheminement du béton, à injecter depuis le camion garé dans la rue en contrebas. De la même manière, le lift a servi à évacuer quelques tonnes de gravats, quasi à la petite cuillère.
Même s’il faut un peu d’imagination, à ce stade des événements, on perçoit maintenant la logique de l’espace d’un seul tenant que le Printemps souhaitait pour étaler son offre commerciale. Avec le bâtiment-pont de la rue du Noyer, dont les travaux de réhabilitation commenceront en principe mi-octobre, le grand magasin récupérera les 7 500 m² initiaux de surface de vente (12 000 m² avec espaces de stockage et bureaux). Et une plus-value considérable sur la beauté et la fonctionnalité des lieux.
« On veut que nos clients reçoivent ce nouveau magasin comme un cadeau », s’enthousiasme Roland Garcia, coordinateur marketing du Printemps strasbourgeois. « Pour préserver l’effet de surprise, nous avons pensé à la grande bâche qui est installée actuellement sur les deux façades, rue de la Haute-Montée et du Noyer. » L’aquarelliste Aurore de la Moranderie y propose un petit voyage entre Tour Eiffel et Cathédrale.
http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg ... -printemps